SUITE ....4. Les conséquences du péché dans le coupleA travers l’histoire d’Adam et Eve, nous pouvons comprendre la différence entre ce que Dieu avait primitivement créé et voulu pour le couple humain et ce que le péché a engendré dans ce même couple.
Le péché entraîna une altération des hiérarchies et des harmonies originelles.
Les conséquences du péché se sont appliquées non seulement à Adam et Eve mais aussi à tout homme et à toute femme depuis lors.
La désobéissance délibérée n’affecte pas seulement la personne qui pèche mais aussi tout son entourage. La désobéissance d’un seul couple a propagé le péché à travers les siècles et le monde.
Un bref rappel historique donne un aperçu de ce que les femmes ont souffert depuis la chute en Eden et de ce que la disharmonie du couple a produit dans les différentes structures familiales du monde.
Dans l’antiquité, la femme était pratiquement vendue comme une esclave à son mari.
Elle n’avait généralement aucune éducation, sauf pour les tâches ménagères, et elles n’avaient aucune part à la vie sociale et politique.
Dans la chrétienté moyenâgeuse, la femme était davantage valorisée. A cette époque, des reines ont régné, des abbesses ont tenu des couvents, les femmes pouvaient être commerçantes, médecins, apothicaires, perceptrices ou maîtresses d’école. Elles avaient aussi le droit de vote.
C’est la renaissance qui a réintroduit la suprématie des valeurs masculines et le mépris des valeurs féminines dans les pays occidentaux.
En Israël, la femme juive du premier siècle ne participait pas à la vie publique. Dans les villes, elle ne pouvait sortir de chez elle que le visage couvert de deux voiles, sinon son mari avait le devoir de la répudier. Dans la rue, on ne la saluait pas, on ne lui parlait pas.
Les jeunes filles correctes ne dépassaient jamais le seuil de la maison parentale et les femmes mariées n’avaient guère plus de liberté. Une femme honnête n’allait jamais au marché car elle aurait risqué d’y rencontrer des hommes.
Le comportement de Jésus Christ vis-à-vis des femmes trancha nettement avec les attitudes et les conceptions de ses contemporains.
Jésus a revalorisé la femme pour la remettre à la place prévue par Dieu.
Le changement de la condition féminine n’est donc pas une conquête du XXe siècle.
Les femmes des pays islamistes ou bouddhistes sont encore maintenues dans un état d’esclavage et d’humiliation que ne connaissent pas les femmes des pays christianisés.
Hélas, en réaction à des siècles d’oppression et de tyrannie masculines, certaines femmes se sont rebellées à l’excès et sont allées jusqu’à renverser les lois naturelles créées par Dieu.
Le féminisme est né en France avec la révolution de 1789.
A l’époque la voix d’Olympe de Gouge*, femme de lettres française qui s’est illustrée durant la Révolution, n’a pas été écoutée.
Il fallut attendre les écrits de Simone de Beauvoir* en 1949 pour voir réapparaître le féminisme, de façon bien plus virulente.
Cette écrivain a en effet écrit le livre fondateur du féminisme contemporain : « le deuxième sexe ».
Le prétendu destin féminin y est examiné sous l’angle de la biologie, de la psychanalyse et du marxisme.
Simone de Beauvoir déclara : « La libération de la femme passera par son autonomie culturelle, financière et sexuelle. »
En jetant sur le papier ses premières réflexions sur la condition féminine, Simone de Beauvoir ne se doutait pas de la bombe qu’elle allait faire éclater dans la France de l’après-guerre, puis sur toute la planète.
Mal reçu à sa publication tant à droite qu’à l’extrême gauche, mais lu par des milliers de lectrices qui trouvent dans ces analyses les perspectives d’une vie nouvelle, « le Deuxième Sexe » servit de référence aux mouvements féministes des années soixante-dix, en Europe et aux États-Unis.
*Originaire de Montauban, Marie Gouge épouse Louis Aubry en 1765 ; après la mort de celui-ci, elle prend le nom d’Olympe de Gouges (1748-1793). À Paris, elle se consacre à l’écriture de romans et de pièces de théâtre. Ses œuvres, tournées vers l’actualité, réclament une politique sociale et l’émancipation des femmes. En septembre 1791, elle publie la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, dans laquelle elle affirme l’égalité en droit des deux sexes et demande qu’on rende à la femme ses droits naturels.
*Simone de Beauvoir (1908-1986), femme de lettres et intellectuelle française, qui, par sa vie comme par ses œuvres, a joué un rôle important dans le mouvement féministe.
Née à Paris dans un milieu bourgeois traditionnel et catholique, Simone de Beauvoir est d’abord une « jeune fille rangée », comme elle se décrit elle-même dans ses Mémoires, mais affirme assez rapidement son anticonformisme : après des études classiques qui la mènent en 1929 à l’agrégation de philosophie — où elle est reçue première —, elle refuse de se conformer à son destin tout tracé de mère et d’épouse.
Avec son compagnon Jean-Paul Sartre, elle a mis en pratique un certain nombre des principes qui fondent sa conception de la femme et du couple, puisqu’ils ne se sont jamais mariés, n’ont pas vécu ensemble et se sont autorisé des liaisons hors de leur couple, établissant parfois des relations triangulaires avec une tierce personne. Ce mode de vie très libre n’est pas dissocié, pour Simone de Beauvoir, de la réflexion qu’elle a menée, sa vie durant, sur la condition féminine, l’engagement et le rapport à l’autre.
En deux tomes et plus de mille pages
Suite aux réflexions et écrits féministes, un grand nombre de femmes décide de suivre ce mouvement de pensée. Elles décident de privilégier leur carrière professionnelle et leur liberté financière plutôt que l’équilibre de leur famille. Elles n’hésitent pas non plus à divorcer quand leur couple ne les satisfait plus.
Un changement radical s’ensuit donc dans notre société moderne au cours des cinquante dernières années et les répercutions se font ressentir dans tous les milieux.
La famille est atteinte dans ses fondements avec un pourcentage de 40 à 50% de divorces en France en 1998, soit 3 fois plus qu’en 1960.
La France compte actuellement 1.600000 familles monoparentales soit plus de 2 fois plus qu’en 1960. Cela représente 2 millions d’enfants élevés par un seul parent.
Quant aux naissances hors mariage, elles constituent 37,6% des naissances, soit plus de 6 fois plus qu’en 1960.
Dans notre pays, 230.000 I.V.G sont pratiqués chaque année, dont 6000 de mineurs.
Cela représente ¼ des femmes enceintes qui avortent.
Les conséquences sont dramatiques en ce qui concerne les enfants, en effet :
L’observatoire régional de la santé relève actuellement une très grande augmentation des suicides chez les 13-16 ans.
En 1999, l’organisme de la protection de l’enfance maltraitée a signalé que 250.000 enfants étaient sous protection institutionnelle et que chaque année on recensait 20.000 enfants mal traités de plus, en moyenne.
En 9 ans, la délinquance des mineurs a augmenté de 79%.
Il y a actuellement en France 15% de jeunes qui consomment des drogues.
Hors chiffres, on peut constater que la libération des mœurs augmente d’années en années entraînant une normalisation et une acceptation du péché sous toutes ses formes.
Les jeunes ont des pratiques sexuelles avant le mariage de plus en plus jeunes, l’adultère est banalisé et l’homosexualité est reconnue et de plus en plus affichée… Les couples se déchirent et les enfants meurtris n’ont plus de repères moraux ni affectifs.
Est-il possible d’éviter de telles souffrances ?
Peut-on passer au travers du chaos et connaître la satisfaction au sein d’un couple, d’une famille ?