MARDI 30 JANVIER 2007
Quel est la mission de Jésus.
1 Jean 3 : 8
8 Celui qui pratique le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable.
8 Certains enfants ressemblent tellement à leurs parents qu’il serait impossible de les perdre dans une foule. C’est aussi le cas pour les enfants de Dieu et les enfants du diable. Celui qui pratique le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le diable a péché (conduite caractéristique, habituelle) dès le début, c.-à-d. dès l’instant où il a commencé à pécher. Tous ses enfants le suivent dans ce chemin large. Il faut ajouter ici que les hommes deviennent enfants de Dieu par la nouvelle naissance, mais il n’existe aucune naissance en rapport avec les enfants du diable. On devient un enfant du diable simplement en imitant son comportement, mais nul n’est engendré comme un enfant du diable.
Par opposition, la venue du Seigneur Jésus avait pour but de détruire (ou d’annuler) les oeuvres du diable. Le Seigneur aurait pu détruire le diable d’une simple parole, mais au lieu de cela Il vint dans ce monde pour souffrir, verser son sang, et mourir afin d’annuler les oeuvres du diable. S’il coûta tant au Sauveur pour ôter le péché, quelle devrait être l’attitude de ceux qui l’ont accepté comme leur Sauveur ?
Marc 2 : 1-12
1 ¶ Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison,
2 et il s’assembla un si grand nombre de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il leur annonçait la parole.
3 Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes.
4 Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché.
5 Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.
6 Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au–dedans d’eux :
7 Comment cet homme parle–t–il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?
8 Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au–dedans d’eux, leur dit : Pourquoi avez–vous de telles pensées dans vos coeurs ?
9 Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève–toi, prends ton lit, et marche ?
10 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés :
11 Je te l’ordonne, dit–il au paralytique, lève–toi, prends ton lit, et va dans ta maison.
12 Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil.
1-4 A peines Jésus était-Il de retour à Capernaüm, qu’il s’assembla un si grand nombre de personnes devant la porte de la maison où Il se trouvait. Sa renommée s’était répandue comme une traînée de poudre, et les habitants étaient curieux de voir le faiseur de miracles en action. Partout où Dieu intervient avec puissance, les gens sont attirés. Le Sauveur annonça fidèlement la Parole à tous ceux qui se pressaient devant la porte. A l’arrière se trouvait un paralytique, porté par quatre hommes sur un brancard improvisé. A cause de la foule, ils ne pouvaient pas s’approcher du Seigneur Jésus. En général, quand on veut amener quelqu’un à Jésus, il y a toujours des obstacles qui se dressent sur le chemin. Mais la foi est ingénieuse. Les quatre porteurs montèrent sur le toit plat par l’escalier extérieur, découvrirent une partie du toit et, par cette ouverture donnant peut-être sur une cour intérieure, firent descendre le paralytique dans son lit de fortune. Quelqu’un a donné des surnoms aux quatre amis du malade: Sympathie, Entraide, Ingéniosité et Persévérance. Efforçons-nous d’être un ami qui présente ces vertus.
5 Jésus, impressionné par leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Quelle étrange introduction de la part du Seigneur ! L’homme était venu à cause de sa paralysie, pas à cause de ses péchés ! Mais Jésus, derrière les symptômes, voit la cause. Il ne voulait pas guérir le corps et négliger l’âme. Il refusait de remédier à une situation temporelle sans en même temps remédier à une situation éternelle. C’est pourquoi Il déclara: Tes péchés sont pardonnés. Quelle annonce merveilleuse ! Maintenant-sur cette terre-durant sa vie présente-les péchés de cet homme étaient pardonnés. Il n’avait pas besoin d’attendre jusqu’au Jour du jugement. Il jouissait dès ce jour de l’assurance du pardon. Il en est de même pour tous ceux qui ont placé leur foi dans le Seigneur Jésus.
#6-7 Les scribes saisirent vite la portée de cette affirmation. Ils étaient suffisamment versés dans la doctrine biblique pour savoir que Dieu seul peut pardonner les péchés. Par conséquent, quiconque déclarait pouvoir pardonner les péchés affirmait du même coup être Dieu. Jusqu’à ce point, ils étaient logiques. Mais au lieu de reconnaître le Seigneur Jésus comme Dieu, ils l’accusèrent intérieurement de blasphème.
#8-9 Jésus lut leurs pensées, preuve supplémentaire de son pouvoir surnaturel. Il leur posa cette question provocante: « Est-il plus aisé de dire à un homme que ses péchés sont pardonnés, ou: qu’il est guéri de sa maladie ? » En fait, il est aussi facile de dire l’une et l’autre chose. Mais, humainement parlant, il est aussi impossible de faire l’une que de faire l’autre.
#10-12 Le Seigneur avait déjà déclaré à l’homme que ses péchés étaient pardonnés. Mais le pardon avait-il réellement été accordé ? Comme les scribes ne pouvaient pas voir le pardon des péchés de cet homme, ils risquaient de ne pas croire. Pour prouver aux scribes que les fautes de cet homme avaient bel et bien été pardonnées, le Sauveur accomplit une action qu’ils ne pouvaient pas ne pas voir: Il ordonna au paralytique de se lever, de prendre son lit et de marcher. L’homme obéit sur-le-champ. La foule était dans l’étonnement ; elle n’avait jamais rien vu de pareil jusqu’alors. Mais, en dépit des preuves les plus irréfutables, les scribes ne crurent pas. La foi exige un effort de volonté, et ils ne voulaient pas croire.
Luc 7 : 21-23
21 A l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles.
22 Et il leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
23 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute !
#21-23 A la question de Jean, Jésus répondit qu’Il accomplissait les miracles qu’on pouvait attendre du Messie (#Esa 35.5, 6; 61.1). Puis Il ajouta, plus spécialement à l’intention de Jean: Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ! On peut comprendre ces paroles comme un reproche adressé au prisonnier. Jean a pu être scandalisé par le fait que Jésus ne se soit pas emparé des rênes du pouvoir, et ne se soit pas manifesté comme le peuple l’espérait. Mais on peut aussi interpréter les propos du Seigneur comme un encouragement à Jean à ne pas abandonner la foi.
Je ne connais de moments plus éprouvants pour la foi que ceux où Jésus multiplie les preuves qu’Il détient le pouvoir et ne s’en sert pas. [...] A leur retour, les messagers de Jean avaient besoin de beaucoup de grâce pour dire: « Oui, Il a tout pouvoir ; oui, Il est bien celui que tu as pensé ; mais Il n’a pas dit un mot pour te sortir de prison... » Aucune explication ; la foi est nourrie ; les portes de la prison restent verrouillées ; puis le message: « Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ! » C’est tout.
Esaïe 61 : 1
1 L’Esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, Car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance ;
Le livre du prophète Esaïe. Il y avait des lectures régulièrement prévues pour chaque sabbat, et il s’agissait ce jour là d’un passage d’Esaïe. Le livre était un rouleau manuscrit. Il trouva l’endroit. Un passage qui se réfère au Messie. Remarquons la précision avec laquelle est prédite et décrite son oeuvre.
A Nazareth, la ville de son enfance, Jésus se rendait régulièrement à la synagogue le jour du sabbat, c.-à-d. le samedi pour nous. Lors d’une de ses visites à la synagogue, Il se leva pour lire les Ecritures de l’A.T. On lui remit le rouleau contenant la prophétie d’Esaïe. Le Seigneur le déroula et lut le passage qui correspond pour nous à #Esa 61.1, ce texte décrivait l’activité du Messie. Quand Jésus déclara: Aujourd’hui, cette Parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre est accomplie, Il affirma de la manière la plus claire qu’Il était le Messie d’Israël.
Matthieu 6 : 9-13
9 ¶ Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ;
10 que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
11 Donne–nous aujourd’hui notre pain quotidien ;
12 pardonne–nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ;
13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre–nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !
#9-15 Christ a vu qu’il était nécessaire de montrer à ses disciples ce que devait être communément le contenu et la méthode de leur prière. Nous ne devons pas bien sûr nous attacher à l’utilisation exclusive de la prière qui est indiquée, mais il n’y a aucun doute qu’il est très bon de l’utiliser. Il y a beaucoup de choses dans peu de mots; et c’est une prière qui est acceptable pour Dieu, si nous comprenons ce que nous disons et si elle n’est pas inutilement répétée. Les demandes sont au nombre de six: les trois premières sont plus expressément relatives à Dieu et son honneur, les trois dernières se rapportent à nos propres inquiétudes, à la fois temporelles et spirituelles. Cette prière nous apprend à chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et que toutes les autres choses y seront ajoutées. Après ce qui concerne la gloire de Dieu, son royaume et sa volonté, nous prions pour les supports nécessaires et les réconforts de cette présente vie. Chaque parole ici a une leçon en elle. Nous demandons du pain; cela nous apprend la sobriété et la modération: et nous demandons seulement pour du pain; pas pour ce dont nous n’avons pas besoin. Nous demandons notre pain; cela nous enseigne l’honnêteté et le travail: nous ne demandons pas le pain des autres, ni le pain du mensonge, #Pr 20:17; ni le pain de paresse, #Pr 31: 27, mais le pain obtenu honnêtement. Nous demandons notre pain quotidien; ce qui nous apprend à dépendre constamment de la Providence divine. Nous demandons à Dieu de nous le donner; pas qu’il nous le vende, ni qu’il nous le prête, mais qu’il nous le donne. Les plus grands des hommes sont redevables à la miséricorde de Dieu pour leur pain quotidien. Nous prions: Donne-nous. Ceci nous apprend à avoir compassion pour le pauvre, et aussi que nous devons prier avec nos familles. Nous prions que Dieu nous donne cela aujourd’hui; ce qui nous apprend à renouveler les désirs de nos âmes envers Dieu, comme les besoins de nos corps sont renouvelés. Comme le jour vient, nous devons prier notre Père céleste, et compter que nous pourrions aussi bien avoir un jour sans nourriture, que sans prière. Il nous est appris à détester et à redouter le péché tandis que nous espérons la miséricorde, à nous méfier de nous-mêmes, à compter sur la providence et la grâce de Dieu pour nous protéger du péché, à être prêts à résister au tentateur, et de ne pas devenir les tentateurs des autres. Il y a ici une promesse: si vous pardonnez, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Nous devons pardonner, comme nous espérons être pardonnés. Ceux qui désirent trouver la miséricorde de Dieu, doivent montrer de la miséricorde à leur frère. Christ est venu dans le monde comme le grand Pacificateur, pour nous réconcilier non seulement avec Dieu, mais les uns avec les autres.