Le 26/07/07
Attention à nos choix.
Jonas
Jonas était natif de Galilée, 2Ro 14:25. Sa délivrance miraculeuse du poisson fait de lui un type de notre Seigneur béni, qui en fait mention, afin de montrer la véracité du récit. Tous les événements étaient faciles pour la Toute Puissance de l’Auteur et Soutien de la vie. Ce livre nous résume, au travers de l’exemple des gens de Ninive combien la patience et la longanimité de Dieu sont grandes envers les pécheurs. Un contraste saisissant est mis en évidence, entre la bonté, la miséricorde de Dieu, et la rébellion, l’impatience, la maussaderie de ses serviteurs. Ceux qui connaissent bien leur propre coeur le comprendront mieux.
Jonas, envoyé à Ninive, s’enfuit à Tarsis. (Jonas 1:1-3)
1 La parole de l’Eternel fut adressée à Jonas, fils d’Amitthaï, en ces mots :
2 Lève toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! Car sa méchanceté est montée jusqu’à moi.
3 Et Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face de l’Eternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya le prix du transport, et s’embarqua pour aller avec les passagers à Tarsis, loin de la face de l’Eternel.
1-3 Il est triste de penser à l’ampleur du péché dans les grandes villes. La méchanceté, comme celle des gens de Ninive, est un affront audacieux et manifeste envers Dieu. Jonas doit aller immédiatement à Ninive, et là il doit crier contre leur méchanceté. Or Jonas ne veut pas y aller. Il est probable qu’il y en a peu d’entre nous qui n’auraient pas essayé de refuser une telle mission. La providence sembla lui donner une opportunité de s’esquiver ; nous pouvons nous écarter du chemin de notre devoir et rencontrer cependant un vent favorable. Le chemin facile n’est pas toujours le bon. Voyez ce que deviennent les meilleurs des hommes, quand Dieu les abandonne à eux-mêmes ; ainsi que le besoin qui est le nôtre, quand la parole du Seigneur vient à nous, d’avoir l’Esprit du Seigneur qui amène toutes nos pensées à l’obéissance.
Il est stoppé par la tempête. (Jonas 1:4-7)
4 Mais l’Eternel fit souffler sur la mer un vent impétueux, et il s’éleva sur la mer une grande tempête. Le navire menaçait de faire naufrage.
5 Les mariniers eurent peur, ils implorèrent chacun leur dieu, et ils jetèrent dans la mer les objets qui étaient sur le navire, afin de le rendre plus léger. Jonas descendit au fond du navire, se coucha, et s’endormit profondément.
6 Le pilote s’approcha de lui, et lui dit : Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, invoque ton Dieu ! peut–être voudra–t–il penser à nous, et nous ne périrons pas.
7 Et ils se dirent l’un à l’autre : Venez, et tirons au sort, pour savoir qui nous attire ce malheur. Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas.
4-7 Dieu envoya un poursuivant aux trousses de Jonas, ce fut une puissante tempête. Le péché amène des orages et des tempêtes dans l’âme, dans la famille, dans les églises et les nations, c’est une chose inquiétante et dérangeante. Ayant appelé leurs dieux à l’aide, les marins firent ce qu’ils purent pour se secourir. Oh ces hommes là, seraient-ils ainsi sages pour leurs âmes, et bien disposés à se défaire de cette richesse, du plaisir et de l’honneur, qu’ils ne peuvent garder sans faire naufrage par rapport à la foi et à une bonne conscience, et ruiner leurs âmes pour toujours ! Jonas s’endormit très vite. Le péché est un stupéfiant, et nous devons prendre garde, de peur qu’à tout moment nos coeurs ne soient endurcis par sa duplicité. Qu’est ce que les hommes veulent signifier en se couchant dans le péché, quand la parole de Dieu et les convictions de leur propre conscience les avertissent qu’il faut se lever et invoquer le Seigneur, s’ils veulent échapper à la misère éternelle? Ne devrions-nous pas nous avertir les uns les autres qu’il faut nous réveiller, nous lever et invoquer notre Dieu, que s’il en est ainsi il nous délivrera ? Les marins conclurent que la tempête était un messager de la Justice Divine envoyé pour quelqu’un sur le bateau. Bien que le mal nous assaille n’importe quand, il y a une raison et nous devons prier chacun : Seigneur, montre-moi pour quelle raison tu combats contre moi ! Le sort tomba sur Jonas. Dieu a une multitude de procédés pour amener à la lumière les péchés et les pécheurs cachés, et pour rendre manifeste que la pensée d’être caché aux regards de tout ce qui vit n’est que folie.
Sa conversation avec les marins. (Jonas 1:8-12)
8 Alors ils lui dirent : Dis-nous qui nous attire ce malheur. Quelles sont tes affaires, et d’où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es tu ?
9 Il leur répondit : Je suis Hébreu, et je crains l’Eternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre.
10 Ces hommes eurent une grande frayeur, et ils lui dirent : Pourquoi as tu fais cela ? Car ces hommes savaient qu’il fuyait loin de la face de l’Eternel, parce qu’il le leur avait déclaré.
11 Ils lui dirent : Que te ferons-nous, pour que la mer se calme envers nous ? Car la mer était de plus en plus orageuse.
12 Il leur répondit : Prenez moi, et jetez moi dans la mer, et la mer se calmera envers vous ; car je sais que c’est moi qui attire sur vous cette grande tempête.
8-12 Jonas exposa ce qu’était sa religion car c’était là son affaire. Nous pouvons espérer qu’il l’ait fait avec douleur et honte, justifiant Dieu, se condamnant lui-même et expliquant aux marins que l’Éternel est un grand Dieu. Ils lui dirent : pourquoi as tu fais cela ? Si tu crains le Dieu qui a fait la mer et la terre, pourquoi as tu été aussi fou de penser que tu pourrais fuir sa présence ? Si les professeurs de religion agissent mal, ils en entendront parler, de ceux qui n’ont pas une telle profession. Quand le péché a soulevé une tempête et nous a placé sous les signes du mécontentement de Dieu, nous devons examiner ce que nous devons faire au péché qui a soulevé la tempête. Jonas utilise le langage des vrais repentants, qui désirent que ce soit eux uniquement qui paient le prix pour leurs péchés et leurs folies. Jonas voit cela comme étant la punition de son iniquité, il l’accepte, et justifie Dieu en cela. Quand la conscience est éveillée, et qu’un orage survient, rien ne ramènera le calme si ce n’est de se séparer du péché qui est à l’origine des troubles. Partager notre argent n’apaisera pas notre conscience, le Jonas qui est en nous doit être jeté par dessus bord.
Il est jeté à la mer, et miraculeusement gardé. (Jonas 1:13-17)
13 Ces hommes ramaient pour gagner la terre, mais ils ne le purent, parce que la mer s’agitait toujours plus contre eux.
14 Alors ils invoquèrent l’Eternel, et dirent : O Eternel, ne nous fais pas périr à cause de la vie de cet homme, et ne nous charge pas du sang innocent ! Car toi, Eternel, tu fais ce que tu veux.
15 Puis ils prirent Jonas, et le jetèrent dans la mer. Et la fureur de la mer s’apaisa.
16 Ces hommes furent saisis d’une grande crainte de l’Eternel, et ils offrirent un sacrifice à l’Eternel, et firent des vœux.
17 L’Eternel fit venir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits.
13-17 Les marins ont ramé contre vent et marée : le vent du mécontentement de Dieu, la marée de ses conseils. Nous avons là le témoignage qu’il est vain de penser que l’on peut se sauver par un autre moyen que celui de détruire nos péchés. Même notre conscience naturelle ne peut que redouter d’être coupable de meurtre. Et lorsque nous sommes courbés par la providence, Dieu fait ce qui lui plaît, et nous devons nous en satisfaire, même si cela ne nous fait pas plaisir. Le fait de jeter Jonas dans la mer mis fin à la tempête. Dieu ne nous affligera pas en permanence, il nous assistera seulement jusqu’à ce que nous nous soumettions et nous détournions de nos péchés. Assurément ces marins païens se lèveront en jugement contre beaucoup de ceux qui sont appelés Chrétiens, qui n’offrent pas de prières dans la détresse ni de remerciements pour des délivrances remarquables. Le Seigneur commande toute créature et il peut faire en sorte que quelques unes servent ses intentions de miséricorde envers son peuple. Voyons ce salut du Seigneur, et admirons son pouvoir en ce qu’il ait pu sauver un homme qui sombrait, et sa compassion en ce qu’il sauvait un homme qui s’éloignait de lui et l’avait offensé. Ce fut par la compassion du Seigneur que Jonas ne fut pas dévoré. Jonas fut vivant dans le poisson trois jours et trois nuits : pour la nature c’était impossible, mais pour le Dieu de la nature, toutes choses sont possibles. Jonas par cette préservation miraculeuse était un type de Christ ; comme notre Seigneur béni l’a lui-même déclaré, Matthieu 12:40.
La prière de Jonas. (Jonas 2:1-9)
1 Jonas, dans le ventre du poisson, pria l’Eternel, son Dieu.
2 Il dit : Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel, Et il m’a exaucé ; Du sein du séjour des morts j’ai crié, Et tu as entendu ma voix.
3 Tu m’as jeté dans l’abîme, dans le coeur de la mer, Et les courants d’eau m’ont environné ; Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi.
4 Je disais : Je suis chassé loin de ton regard ! Mais je verrai encore ton saint temple.
5 Les eaux m’ont couvert jusqu’à m’ôter la vie, L’abîme m’a enveloppé, Les roseaux ont entouré ma tête.
6 Je suis descendu jusqu’aux racines des montagnes, Les barres de la terre m’enfermaient pour toujours ; Mais tu m’as fait remonter vivant de la fosse, Eternel, mon Dieu !
7 Quand mon âme était abattue au dedans de moi, Je me suis souvenu de l’Eternel, Et ma prière est parvenue jusqu’à toi, Dans ton saint temple.
8 Ceux qui s’attachent à de vaines idoles Eloignent d’eux la miséricorde.
9 Pour moi, je t’offrirai des sacrifices avec un cri d’actions de grâces, J’accomplirai les vœux que j’ai faits : Le salut vient de l’Eternel.
1-9 Observez à quel moment Jonas a prié. Ce fut lorsqu’il était dans les ennuis, constatant les signes du mécontentement de Dieu à son encontre à cause du péché : lorsque nous sommes dans l’affliction, nous devons prier. Étant gardé en vie par miracle, il pria. La perception de la bonne volonté de Dieu à notre égard, en dépit de nos offenses, ouvre les lèvres dans la prière, lesquelles étaient fermées dans la crainte de la colère. Et aussi, à quel endroit il a prié : dans le ventre du poisson. Aucune place n’est mauvaise pour la prière. Les hommes peuvent interrompre notre communion les uns avec les autres, mais pas celle avec Dieu. Ceci encourage même les rétrogrades à revenir. Et ce que fut cette prière fut. Cela semble relater son expérience et ses réflexions, à ce moment là et par la suite, plutôt que d’être la forme ou la substance de sa prière. Jonas réfléchit à la gravité de sa prière et à l’empressement de Dieu à entendre et à répondre. Si nous voulons progresser au travers de nos épreuves, nous devons voir la main de Dieu. Il avait fuit méchamment la présence du Seigneur, qui aurait pu retirer à juste titre son Saint-Esprit de lui, ne plus jamais le visiter. Seuls sont misérables ceux qui n’appartiennent plus à Dieu et qu’il n’approuve plus. Mais bien qu’il soit perplexe, Jonas ne désespère pas. Il réfléchit aux faveurs de Dieu à son égard, lorsqu’il cherche Dieu et lui fait confiance dans sa détresse. Il avertit les autres et leur dit de rester près de Dieu. Ceux qui abandonnent leur propre devoir abandonnent leur propre grâce, ceux qui s’éloignent du travail à faire dans leur place et à ce jour, s’éloignent du réconfort qu’ils peuvent en retirer. Aussi loin qu’un croyant copie ceux qui observent des vanités mensongères, il abandonne sa propre bénédiction, et vit en dessous de ses privilèges. Mais l’expérience de Jonas encourage les autres, de tout âge, à faire confiance à Dieu, qui est le Dieu du salut.
Il est délivré du poisson. (Jonas 2:10)
10 L’Eternel parla au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre.
10 La délivrance de Jonas peut être considérée comme un aperçu du pouvoir de Dieu sur toutes les créatures. Comme un aperçu de la compassion de Dieu envers un pauvre pénitent, qui le prie dans la détresse : et comme un type et une figure de la résurrection de Christ. Parmi toutes nos expériences qui diffèrent, nous devrions regarder avec foi, fixement, vers notre Rédempteur qui a souffert et qui est mort une seule fois, mais qui est maintenant ressuscité et monté aux cieux. Confessons nos péchés, considérons la résurrection de Christ comme étant les arrhes de la nôtre, et recevons avec reconnaissance chaque délivrance terrestre et spirituelle, comme l’engagement de notre éternelle rédemption.