Jean 16 : 33
33 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.
16:33 J’ai vaincu le monde. Dans ce monde où ses disciples allaient être persécutés et mis à l’épreuve, mais il les invite à prendre courage. Le monde ne peut affliger que pour un temps ; c’est un monde conquis ; un monde que Christ a vaincu.
16 : 33 Le but de cet entretien avec les disciples consistait à leur prodiguer la paix. Quand ils connaîtraient la haine, la persécution, la condamnation injustifiée et même la torture, ils auraient la paix en lui. Il vainquit le monde au Calvaire. Malgré leurs tribulations, ils seraient certains d’être du côté du vainqueur.
Aussi, avec la venue du Saint-Esprit, ils disposeraient d’une puissance en vue d’une endurance et d’un courage nouveaux pour affronter l’ennemi.
2 Corinthiens 10 : 4-5
4 Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.
5 Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ.
4 Les armes du combat chrétien ne sont pas charnelles. Ainsi, le chrétien ne se sert pas d’épées, de fusils ou des armes modernes sophistiquées pour propager l’Evangile dans le monde entier. Mais ce ne sont pas les seules armes que rejette l’apôtre. Le chrétien refuse également d’utiliser la richesse, la gloire, la puissance, l’éloquence ou l’habileté humaine pour parvenir à ses fins.
Il préfère employer les armes puissantes par la vertu de Dieu, pour renverser les forteresses. La foi dans le Dieu vivant, la prière et l’obéissance à la Parole de Dieu sont des armes efficaces entre les mains de tout véritable soldat de Jésus-Christ. Ce sont elles qui renversent les forteresses.
5 Paul se considérait lui-même comme un soldat engagé dans la lutte contre les raisonnements qui s’opposent à la vérité. Le propre de ces raisonnements est de s’élever contre la connaissance de Dieu. On peut les reconnaître aujourd’hui dans les raisonnements d’hommes de science, d’évolutionnistes, de philosophes et de religieux qui n’ont pas de place pour Dieu dans leurs propositions. Paul n’avait nulle intention de faire la paix avec ces gens-là. Il était plutôt décidé à amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ. Tous les enseignements humains et toutes leurs spéculations doivent être passés au crible de l’enseignement de Jésus-Christ. Paul ne rejette pas la faculté que possède l’homme de raisonner, mais il nous met en garde contre la tentation d’utiliser notre intelligence d’une façon défiante et désobéissante envers Dieu.
Matthieu 5 : 10
10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !
10 La béatitude suivante vise ceux qui sont persécutés, non en raison de leurs méfaits, mais pour la justice. Le royaume de Dieu est promis à tous les croyants qui souffrent parce qu’ils font le bien. Leur intégrité condamne le monde impie et révèle son hostilité. Les hommes haïssent la vie juste parce qu’elle met en lumière leur injustice.
2 Corinthiens 12 : 9
9 et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.
12:9 Ma grâce te suffit. Le Seigneur a répondu à sa prière, non en enlevant l’écharde, mais en lui donnant la grâce de la porter, et par l’assurance que la notion de la faiblesse de Paul, causée par cette écharde, le rendrait capable de mieux recevoir la force divine. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses. Parce que ses infirmités lui permettent de se réjouir de la puissance accordée par Christ. C’est lorsque nous ressentons notre faiblesse que Dieu nous fortifie.
Psaume 55 : 22-23
22 Remets ton sort à l’Eternel, et il te soutiendra, Il ne laissera jamais chanceler le juste.
23Et toi, ô Dieu ! Tu les feras descendre au fond de la fosse ; Les hommes de sang et de fraude N’atteindront pas la moitié de leurs jours. C’est en toi que je me confie.
22 Ses paroles doucereuses venaient d’un cœur mu par la préméditation du mal ; ses premiers mots, à la lumière des actes qui les suivirent, sont comme des coups d’épée dans le cœur.
Mais ni la fuite, ni le regret, ni l’indignation, ni la déception amère n’apportent au croyant une satisfaction quelconque lors du bouleversement que lui-même ou la cité ont subi.
23 Il expose la juste marche à suivre : il s’agit de se décharger de toutes les souffrances et des soucis d’un cœur malade et de tout remettre à la responsabilité de Dieu.
16-23 A chaque fois que nous traversons l’épreuve, il ne faut pas hésiter à faire appel au Seigneur, il nous délivrera systématiquement. Il nous écoutera et ne nous blâmera jamais de le solliciter trop souvent ; plus nous nous approcherons de Lui, mieux nous serons accueillis. David pensait que tout était contre lui ; après réflexion, il constate que malgré tout, beaucoup de partisans le suivent, plus qu’il ne l’avait pensé initialement ; et il rend gloire à Dieu de ce qu’Il lui procure de véritables et fidèles amis. Ceux qui appartiennent au Seigneur possèdent, au moment des heures sombres, plus d’amis réels qu’ils ne le pensent. Les ennemis du psalmiste doivent être identifiés et terrassés ; ils ne peuvent se reposer en paix, à l’instar de David qui lui, s’appuie sur son Dieu. Les impies, imbus de leur force et de leur relative puissance, seront écrasés par Dieu, l’Eternel. Ceux qui ne sont pas atteints par l’affliction seront précipités dans l’abîme de la destruction. Le fardeau des afflictions est relativement lourd, particulièrement lorsque Satan l’envoie au moyen des tentations. Il y a aussi le fardeau du péché et de la corruption. Le seul moyen d’y échapper est de regarder à Christ, l’unique personne à pouvoir le supporter. Quels que soient tes désirs de soulagement face à ce poids, Dieu les exaucera, si du moins tu les Lui remets en temps voulu. Le souci est un véritable fardeau qui courbe notre dos. Nous devons remettre toutes nos voies et nos oeuvres entre les mains du Seigneur ; goûtons pleinement sa bonté en pleine satisfaction. Rejeter notre fardeau sur Dieu signifie se confier en sa providence et ses promesses. Et si nous faisons ainsi, Il nous portera dans ses bras puissants, comme une nourrice porte son enfant ; Il fortifiera également nos esprits par Sa divinité de façon à ce que nous puissions supporter l’épreuve. Nous avons un Dieu immuable ; ne soyons pas ébranlés par l’épreuve, restons fidèles à Sa volonté et à Son pouvoir de Consolation. Il n’a pas souffert pour se retrouver ensuite jeté dans l’abîme. Celui qui porte le fardeau de nos peines désire que nous Lui remettions tous nos soucis car Il connaît tous nos besoins et peut y subvenir. Pourquoi ne pas mettre notre confiance en Christ pour qu’il puisse gouverner ceux qu’Il a rachetés ?