Le 12/02/08
L’intérêt de Dieu pour le monde.
Jean 3 : 16
16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
16 La déclaration que Dieu a tant aimé le monde prouve que l’objet de l’amour de Dieu est universel. L’expression de cet amour va jusqu’au sacrifice. Son dessein c’est la vie éternelle pour tous ceux qui croient et qui, autrement, sont voués à la perdition. Rien d’étonnant qu’on ait dit de ce verset qu’il était tout l’Évangile en condensé. Le temps du verbe avoir montre que les croyants possèdent la vie dès à présent. Les deux versets suivants mettent en lumière le même thème.
Jean 4 : 34-36
34 Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son oeuvre.
35 Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
34 Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. D’après ce principe, accomplir la volonté de Dieu doit prévaloir sur la nourriture matérielle, bien que Jésus ne prône pas le mépris des exigences physiques. Comme si souvent dans cet évangile, la profonde conscience qu’avait Jésus de sa mission passe avant tout. Il ne sera satisfait que lorsqu’il l’aura accomplie, c’est-à-dire menée à bonne fin.
35 Les disciples avaient peut-être parlé ensemble de la moisson à venir. Ou peut-être s’agissait-il d’un dicton courant parmi les Juifs : « Il y a quatre mois entre les semailles et la moisson ». De toute façon le Seigneur Jésus se servait d’une réalité matérielle, la moisson, pour leur enseigner une leçon spirituelle. Les disciples ne devaient pas penser que la moisson était lointaine. Ils ne pouvaient se permettre de passer leur vie à rechercher la nourriture et le vêtement, en s’imaginant que l’oeuvre de Dieu pouvait attendre. Il leur fallait réaliser que les champs blanchissaient déjà pour la moisson. Certes ici les champs représentent le monde. Au moment où le Seigneur prononça ces paroles, Il se trouvait au milieu d’un champ où de nombreuses âmes samaritaines attendaient d’être moissonnées. Les disciples allaient devoir accomplir un grand travail et il leur faudrait s’y consacrer aussitôt et avec diligence.
De même aujourd’hui, le Seigneur nous dit à nous chrétiens : Levez les yeux, et regardez les champs. Lorsque nous passons du temps à considérer les immenses besoins du monde, le Seigneur mettra sur notre coeur un fardeau pour les âmes perdues autour de nous. Alors Il nous incombera d’aller pour lui afin de rentrer les gerbes de grain mûr.
36 Le Seigneur Jésus enseignait maintenant les disciples concernant l’oeuvre à laquelle ils étaient appelés. Il les avait choisis pour être des moissonneurs. Non seulement ils recevraient un salaire dans cette vie, mais ils moissonneraient aussi du fruit pour l’éternité. Le service pour Christ comporte certes de nombreuses récompenses présentes, mais de plus les moissonneurs connaîtront un jour la joie de voir au ciel les âmes auxquelles ils ont proclamé avec fidélité le message de l’Evangile.
Le v. 36 n’enseigne pas que nous gagnons la vie éternelle en moissonnant avec fidélité, mais que le fruit de ce travail se perpétuera jusque dans la vie éternelle.
Au ciel, le semeur et le moissonneur se réjouiront ensemble. Dans la vie naturelle, le champ doit d’abord être préparé pour les semailles, puis la semence doit y être répandue ; plus tard, le grain est moissonné. Il en est de même dans la vie spirituelle : tout d’abord le message doit être prêché, puis arrosé de prières, mais quand le temps de la moisson arrive, tous ceux qui ont participé au travail se réjouissent ensemble.
Jean 8 : 12
12 Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.
12 La scène se déplace maintenant vers le trésor (le tronc à offrandes) du temple (cf. v. 20). La multitude suivait toujours Jésus. Se tournant vers elle, Il lui adressa l’une de ses déclarations les plus magnifiques concernant sa réalité messianique : Je suis la Lumière du monde. Par nature, le monde demeure dans les ténèbres du péché, de l’ignorance et de la vanité. Jésus est la Lumière du monde. En dehors de lui, il n’existe aucune délivrance de l’obscurité du péché. Sans lui, il n’existe personne pour nous guider dans la vie, et pour nous instruire sur le sens véritable de la vie et sur les enjeux de l’éternité. Jésus promet que quiconque le suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie.
Suivre Jésus signifie croire en lui. Beaucoup croient à tort qu’ils peuvent vivre comme Jésus sans passer par la nouvelle naissance. Suivre Jésus signifie venir à lui dans la repentance, croire en lui comme Seigneur et Sauveur, puis lui remettre sa vie. Ceux qui agissent ainsi reçoivent une direction pour leur vie et une espérance glorieuse et certaine pour l’au-delà.
1 Corinthiens 13 : 1-7
1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.
2 Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.
3 Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
4 La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil,
5 elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal,
6 elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ;
7 elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
La nécessité et le bienfait de la grâce de l’amour. (1-3)
1-3 Le chemin excellent que l’on pouvait apercevoir dans la fin du chapitre précédent n’est pas la charité selon le sens habituel du mot, c’est-à-dire de donner une aumône, mais c’est l’amour au sens le plus complet ; le véritable amour pour Dieu et l’homme. Sans cet amour les dons le plus glorieux ne nous sont d’aucun crédit, et ils n’ont aucune estime aux yeux de Dieu. Une tête claire et une compréhension profonde, n’ont aucune valeur sans un coeur bienveillant et charitable. Il peut y avoir une main ouverte et prodigue là où il n’y a pas un coeur libéral et charitable. Faire le bien aux autres ne nous en fera aucun à nous, si ce n’est pas réalisé par amour pour Dieu, et notre bonne volonté pour les hommes. Si nous donnons tout ce que nous avons, mais que nous ne donnons pas notre coeur à Dieu, cela ne nous sera d’aucun profit. Il en est de même avec la souffrance la plus douloureuse. Combien se trompent ceux qui cherchent l’acceptation et la récompense pour leurs bonnes oeuvres, mais qui sont aussi insuffisants et défectueux qu’ils sont corrompus et égoïstes !
Son excellence présentée par ses propriétés et ses effets ; (4-7).
4-7 Quelques-uns des effets de la charité sont exposés afin que nous puissions savoir si nous avons cette grâce ; et que, si nous ne l’avons pas, nous ne puissions pas nous reposer jusqu’à ce que nous l’ayons. Cet amour est une preuve tangible de la régénération, et c’est une pierre de touche de notre foi qui est professée en Christ. Dans cette belle description de la nature et des effets de l’amour, l’intention était de montrer aux Corinthiens que leur conduite était, sous de nombreux aspects, vraiment en contraste. La charité est un ennemi total à l’égoïsme ; elle ne désire ni ne cherche sa propre louange, ou son honneur, son profit, ou son plaisir. Ce n’est pas que cette charité détruit toute estime envers nous-mêmes, ou que l’homme charitable doive négliger lui-même et tous ses intérêts. Mais la charité ne cherche jamais sa satisfaction en blessant les autres, ou en les négligeant. Elle préfère toujours le bien-être des autres à son avantage privé. Combien est accommodante et aimable la charité chrétienne ! Combien le christianisme apparaîtrait comme excellent au monde si ceux qui le professent vivaient plus sous ce principe divin, et considéraient avec l’estime qui lui est due le commandement sur lequel son Auteur béni a mis principalement l’accent ! Demandons-nous si cet amour divin demeure dans nos coeurs. Est-ce que ce principe nous a guidés dans notre comportement envers tous les hommes ? Est-ce que nous sommes disposés à mettre de côté des objets et des buts égoïstes ? Il y a ici un appel à la vigilance, l’assiduité, et la prière.