Mardi 26 Février 2008
L’identification personnelle ( suite ).
Deutéronome 30 : 15
15 Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal.
Qu'est-ce qui pourrait être dit de plus émouvant, et plus susceptibles de faire des impressions profondes et durables? Tout homme désire obtenir une bonne vie , et échapper à la mort et au mal, il veut le bonheur.
Si grande est la compassion du Seigneur, qu'il a favorisé les hommes, par sa parole, avec une telle connaissance du bien et du mal, comment les rendre heureux pour toujours,
Aimer Dieu et le servir. Lui obéir
Le culte d’autres dieu mène à la ruine.
Romains 12 : 17-21
17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.
18 S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
19 Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur.
20 Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s’il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête.
21 Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.
17 Rendre le mal pour le mal est une attitude courante dans le monde où l’on parle de rendre un prêté pour un rendu, ou de rendre la pareille, ou de donner à quelqu’un ce qu’il mérite. Mais ce désir de vengeance ne doit avoir aucune place dans la vie des rachetés. Au contraire, ils doivent agir de manière correcte face à l’injustice et aux injures, comme dans toutes les circonstances de la vie. Rechercher ce qui est bien signifie se montrer attentif ou mesuré.
18 Les chrétiens ne doivent pas être inutilement provocateurs ou querelleurs. L’agressivité et la colère n’accomplissent pas la justice de Dieu. Nous devons aimer la paix, faire la paix, et être en paix. Quand nous avons offensé quelqu’un ou que quelqu’un nous a offensés, nous devons chercher sans relâche à rétablir la paix.
19 Il nous faut résister à notre tendance naturelle à nous venger des torts qui nous sont faits. L’expression laisser agir la colère peut signifier soit laisser Dieu régler la situation, soit se soumettre sans essayer de résister. La suite du verset accrédite la première interprétation: se retirer et laisser agir la colère de Dieu. La vengeance appartient à Dieu, aussi nous ne devons pas intervenir dans ce qui relève de lui. A l’heure propice, Il rendra justice équitablement.
20 Le christianisme dépasse la non résistance par la pratique du bien. Il ne détruit pas ses ennemis en usant de violence mais les convertit en leur témoignant de l’amour. Il nourrit son ennemi quand il a faim et satisfait sa soif, amassant ainsi des charbons ardents sur sa tête. Si cette idée nous paraît cruelle, nous avons mal compris cette expression. Amasser des charbons ardents sur la tête de quelqu’un signifie l’amener à avoir honte de son inimitié en le surprenant par une gentillesse exceptionnelle.
21 Ne te laisse pas vaincre par le mal. Que le fait que tu sois traité avec méchanceté ne t’induise pas à faire le mal. Mais surmonte le mal. En rendant le bien pour le mal. Ceci résume tout ce qui doit être fait en ce qui concerne nos adversaires. Quel bonheur serait le notre, si le monde chrétien arrivait à faire sien ces commandements! La logique des actions de tendresse est plus puissante que la logique de l’argumentation.
Matthieu 7 : 12
12 Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes.
12 Le lien entre le v. 12 et ce qui précède semble être celui-ci: puisque notre Père nous accorde de bonnes choses, imitons-le en faisant preuve de bonté envers les autres. Pour savoir si nous agissons bien envers notre prochain, demandons-nous si nous aimerions qu’il agisse de même envers nous. La « Règle d’or » a été édictée sous la forme négative au moins un siècle avant cette parole de Christ, par Rabbi Hillel. Mais en l’exprimant d’une manière positive, Jésus va au-delà de ce qu’il convient de ne pas faire, et ouvre un horizon beaucoup plus vaste, le champ de tout le bien possible. La foi chrétienne ne recommande pas seulement de s’abstenir du mal ; elle encourage le bien.
Jacques 3 : 13-18
13 Lequel d’entre vous est sage et intelligent? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.
14 Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité.
15 Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique.
16 Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions.
17 La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie.
18 Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix.
13-18 Ces versets montrent la différence entre les hommes qui font semblant d’être sages, et ceux qui le sont vraiment. Celui qui a de bonnes pensées, ou qui a de bonnes paroles, n’est pas sage dans le sens de l’Ecriture, s’il ne vit pas et n’agit pas convenablement. La vraie sagesse peut être reconnue par la douceur de caractère de l’esprit et du tempérament. Ceux qui vivent dans la malice, l’envie, et la dispute, vivent dans la confusion; et sont passibles d’être entraînés à toute mauvaise œuvre. Une telle sagesse ne vient pas d’en-haut, mais jaillit depuis des principes terrestres, agit sur des motifs terrestres, et son intention est de servir des buts terrestres. Ceux qui sont animés de la sagesse d’en haut, décrite par l’apôtre Jacques, sont près de l’amour chrétien, décrit par l’apôtre Paul; et les deux sont décrits afin que tout homme puisse prouver complètement la réalité de ses acquisitions en eux. Il n’a pas de dissimulation ou de supercherie. Il ne peut pas tomber dans ces directives que le monde considère comme sages, et qui sont en réalité astucieuses et coupables; mais il est sincère, et ouvert, et stable, et uniforme, et logique avec lui-même. Puissent la pureté, la paix, la douceur, et la miséricorde être vues dans toutes nos actions, et les fruits de la justice être abondants dans nos vies, prouvant que Dieu a posé sur nous ce don excellent.
Luc 9 : 25
25 Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même?
25 En parlant ainsi aux douze, Jésus se rendait certainement compte que le désir de posséder des richesses pouvait constituer un obstacle sérieux sur la voie de la pleine consécration. C’est pourquoi Il ajouta: « Supposez que vous puissiez amasser tout l’or et tout l’argent du monde, que vous puissiez acquérir tous les immeubles et terrains que vous souhaitez, vous procurer toutes les actions et tous les titres, autrement dit tout ce qui possède une valeur marchande, et supposez que dans vos efforts acharnés pour obtenir toutes ces choses, vous passiez à côté du vrai but de votre vie. A quoi vous serviraient tous les biens acquis ? Vous en jouiriez pour un court instant, puis vous devriez les abandonner à tout jamais. Ce serait un marchandage insensé que d’échanger cette vie courte et éphémère contre quelques jouets trompeurs. »
Luc 15 :3-7
3 Mais il leur dit cette parabole:
4 Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve?
5 Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules,
6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.
3-4 Le Seigneur Jésus est présenté sous les traits d’un berger. Les 99 brebis représentent les scribes et les pharisiens. La brebis perdue symbolise le publicain ou tout autre pécheur notoire. Lorsque le berger constate qu’une de ses brebis s’est perdue, il laisse les quatre-vingt-dix-neuf dans le désert (et non dans la bergerie) et va à sa recherche jusqu’à ce qu’il la trouve.
Pour le Seigneur, cette recherche englobe sa venue sur terre, ses années de ministère public, son rejet, ses souffrances et sa mort.
5 Il la met sur ses épaules. Une coutume habituelle chez les bergers. Avec joie. Comme tout serviteur de Dieu qui se réjouit du retour d’un pécheur.
6 Le berger invite alors ses amis et ses voisins à se réjouir avec lui du salut de la brebis égarée. Cela donne un aperçu de la joie qu’éprouve le Sauveur quand un pécheur se repent.
7 Il y aura plus de joie dans le ciel. Le Père se réjouit, et le Fils et les anges avec lui. Pour un seul pécheur qui se repent. Celui qui "revient sur lui-même," qui décide d’abandonner le péché, et de servir Dieu. La repentance veut dire changer d’esprit ou de cœur. Que pour quatre-vingt-dix-neuf justes. Ceux qui sont déjà en Christ, sauvés, et n’ayant plus besoin de la repentance. C’est de sauver le perdu qui apporte la plus grande joie.