Mardi 18 Mars 2008
Déstination du calvaire
Luc 9 : 51
51 Lorsque le temps où il devait être enlevé du monde approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem.
51 Lorsque le temps . . . approcha. Le temps de sa souffrance n’était plus très loin. Il se disposait à quitter la Galilée. Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem. Sachant ce qu’il allait y souffrir. Il ne nous en est pas dit le moment exact.
Jean 18 : 1-11
1 Lorsqu’il eut dit ces choses, Jésus alla avec ses disciples de l’autre côté du torrent du Cédron, où se trouvait un jardin, dans lequel il entra, lui et ses disciples.
2 Judas, qui le livrait, connaissait ce lieu, parce que Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
3 Judas donc, ayant pris la cohorte, et des huissiers qu’envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes.
4 Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit: Qui cherchez-vous?
5 Ils lui répondirent: Jésus de Nazareth. Jésus leur dit: C’est moi. Et Judas, qui le livrait, était avec eux.
6 Lorsque Jésus leur eut dit: C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre.
7 Il leur demanda de nouveau: Qui cherchez-vous? Et ils dirent: Jésus de Nazareth.
8 Jésus répondit: Je vous ai dit que c’est moi. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci.
9 Il dit cela, afin que s’accomplît la parole qu’il avait dite: Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés.
10 Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus.
11 Jésus dit à Pierre: Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire?
1 Jésus alla . . . de l’autre côté du torrent du Cédron. Il coule dans la vallée, à l’est de Jérusalem entre la ville et le Mont des Oliviers. Ils sont allés à Gethsémané.
2-3 Judas savait que le Seigneur passait habituellement de longues heures en prière dans le jardin. Le lieu propice pour le trouver était bien celui où Il avait l’habitude de prier.
La cohorte se composait sans doute de soldats romains, tandis que les huissiers étaient des fonctionnaires juifs, envoyés par les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Ils étaient munis de lanternes, de flambeaux et d’ armes. « Ils vinrent chercher la Lumière du monde avec des lanternes. »
4 Le Seigneur s’avança à leur rencontre, sans attendre qu’ils le trouvent. Cette attitude démontrait sa détermination pour aller à la croix. Les soldats auraient pu laisser leurs armes chez eux, car le Sauveur ne leur résisterait pas. La question: Qui cherchez-vous ? était destinée à leur faire avouer la nature de leur mission.
5 Ils cherchaient Jésus de Nazareth, sans du tout se rendre compte qu’Il était le Créateur et le Soutien de l’univers-le meilleur Ami qu’ils aient jamais eu. Jésus dit: C’est moi. (littér. « Je suis »). Il affirmait ainsi non seulement qu’Il était Jésus de Nazareth, mais aussi l’Eternel, car, comme nous l’avons déjà mentionné, JE SUIS est l’un des noms de l’Eternel dans l’A.T. (cf. #Ex 3.14) Cette réponse poussa-t-elle Judas à s’interroger à nouveau, alors qu’il se tenait avec les autres dans la foule ?
6 Pendant un bref instant, le Seigneur Jésus s’était révélé à eux comme « JE SUIS », le Dieu Tout-Puissant. Cette révélation fut si puissante qu’ ils reculèrent et tombèrent par terre.
7 De nouveau, le Seigneur leur demanda de lui dire qui ils cherchaient. Et une fois encore, leur réponse fut la même-malgré l’effet produit sur eux par deux mots de la bouche de Christ.
8-9 Jésus répondit à nouveau qu’Il était bien l’Eternel, « JE SUIS ». Je vous ai dit que c’est moi. Puisque c’est lui qu’ils cherchaient, Il leur demanda de laisser aller les disciples. Il est merveilleux de voir son attitude prévenante envers les autres à un instant où sa propre vie était en danger. Ainsi, les paroles de #Jn 17.12 étaient accomplies.
10 Simon Pierre jugea le moment venu d’employer la force pour sauver son Maître de la foule. Agissant indépendamment du Seigneur, il tira son épée et frappa le serviteur du souverain sacrificateur. Il avait sans aucun doute l’intention de le tuer, mais l’épée fut déviée par une main invisible, de sorte qu’elle parvint seulement à lui couper l’oreille droite.
11 Jésus reprocha à Pierre son zèle imprudent. La coupe de la souffrance et de la mort lui avait été donnée par son Père, et Il était décidé à la boire. Luc, le médecin, raconte comment le Seigneur toucha et guérit l’oreille de Malchus à cet instant (22.51).
Luc 22 : 31-34
31 Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment.
32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères.
33 Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort.
34 Et Jésus dit: Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd’hui que tu n’aies nié trois fois de me connaître.
31-32 En disant Simon, Simon, Jésus met en relief tout l’amour du coeur de Christ pour son disciple sur le point de chanceler. Satan avait réclamé tous les disciples pour les cribler comme le froment. Le Seigneur s’adresse à Pierre comme étant le représentant de tous. Mais Jésus a prié pour Simon afin que sa foi ne défaille pas. Quel encouragement dans ces mots: j’ai prié pour toi ! Lorsqu’il sera revenu au Seigneur, Pierre devra affermir ses frères. Ce retour à Jésus n’a rien à voir avec la conversion ; il s’agit plutôt de la communion retrouvée après un temps d’éloignement.
33-34 Avec une confiance en soi déplacée, Pierre se déclare prêt à accompagner Jésus jusqu’ en prison et même jusqu’à la mort. Le Seigneur lui répond qu’avant le lever du jour, il niera trois fois le connaître !
Dans #Mr 14.30, Jésus annonce à Pierre qu’avant que le coq ne chante deux fois, Pierre le reniera trois fois. Dans #Mt 26.34, Lu 22.34 et #Jn 13.38, le Seigneur ne mentionne qu’un seul chant du coq, après le triple reniement. Il semble difficile de concilier ces affirmations apparemment contradictoires. Peut-être y a-t-il eu plus d’un chant de coq: un pendant la nuit, et un autre à l’aube. On peut aussi faire remarquer que les Evangiles rapportent au moins six reniements différents de Pierre. Il a nié connaître Christ devant:
1. une jeune femme (#Mt 26.69, 70; Mr 14.66-68) ;
2. une autre jeune femme (#Mt 26.71, 72) ;
3. la foule présente (#Mt 26.73, 74; Mr 14.70, 71) ;
4. un homme (#Lu 22.58) ;
5. un autre homme (#Lu 22.59, 60) ;
6. un serviteur du souverain sacrificateur (#Jn 18.26, 27). Il ne peut s’agir d’un des hommes précédents puisqu’il dit: « Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? »( v. 26).
Exode 3 : 14
14 Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël: Celui qui s’appelle "je suis" m’a envoyé vers vous.
11-15 Au début, Moïse pensait pouvoir être capable de délivrer Israël et il commença cette tâche trop précipitamment. Bien vite, il se rendit compte de sa faiblesse. Ce fut le résultat d’une perception relativement plus approfondie de la Personne de Dieu, par rapport à la sienne. Sa confiance initiale en lui-même, assurée d’une foi et d’un zèle solides, fait place maintenant à une remise en question de son opinion sur la Personne divine, associée à une certaine humilité; beaucoup de serviteurs de Dieu, même des plus éminents, entament leur ministère avec des sentiments semblables. Mais à toutes ces pensées, une seule réponse convient: "Je serai avec toi". C’est suffisant! Dieu veut se faire connaître sous plusieurs dénominations, pour souligner qu’Il est véritablement Lui-même, "Je suis celui qui suis".
Cela signifie:
1. Qu’Il existe de Lui-même: Il s’est créé Lui-même.
2. Qu’Il est Éternel et immuable, Il est le même, hier, aujourd’hui et éternellement.
3. Que c’est une pensée qui nous échappe complètement; nous ne pouvons de nous même Le rechercher: Ce Nom, à lui seul, défie déjà toutes les approches téméraires que l’on serait tenté de faire, même à titre de curiosité.
4. Qu’Il est fidèle et véritable dans toutes Ses promesses, immuable quant à sa Parole aussi bien que dans sa Nature; qu’Israël le sache bien, "Celui qui est, m’envoie vers vous". "Je suis," et il n’y en a pas d’autre autour de moi.
Tous les êtres n’existent que par la volonté de Dieu et ne dépendent que de Lui. Ce Nom dévoile aussi ce que Dieu représente pour les siens: "Le Dieu de nos pères, envoyé vers vous". Moïse doit ranimer au sein du peuple la religion de ses pères, pratiquement oubliée; Israël pourra alors vérifier l’authenticité et la concrétisation rapide des promesses qui lui ont été faites.
Actes 26 : 13-15
13 Vers le milieu du jour, ô roi, je vis en chemin resplendir autour de moi et de mes compagnons une lumière venant du ciel, et dont l’éclat surpassait celui du soleil.
14 Nous tombâmes tous par terre, et j’entendis une voix qui me disait en langue hébraïque: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.
15 Je répondis: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes.
12-14 Ce fut au cours d’une de ses expéditions, alors que Paul était muni de l’autorisation officielle des principaux sacrificateurs pour arrêter les chrétiens et les ramener à Jérusalem pour être punis, qu’une expérience profonde transforma sa vie. Pendant son voyage à Damas, vers midi, il fut bouleversé par une vision de la gloire céleste. Une lumière venant du ciel resplendit autour de lui, lumière dont l’éclat surpassait celui du soleil. Après être tombé à terre, il entendit une voix lui poser cette question pénétrante: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? La voix ajouta également ces paroles significatives: Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Un aiguillon était un bâton pointu employé pour contraindre un animal têtu à avancer. Paul avait rué contre l’aiguillon de sa propre conscience, mais plus important encore, contre celui de la voix convaincante du Saint-Esprit. Jamais il n’avait pu oublier la grâce et le calme avec lesquels Etienne était mort. Paul avait combattu Dieu lui-même.
15 Paul demanda: Qui es-tu, Seigneur ? La voix répondit: Je suis Jésus que tu persécutes. Jésus ? Comment est-ce possible ? Jésus n’avait-il pas été crucifié ? Ses disciples n’avaient-ils pas enlevé son corps pour le cacher dans un endroit secret ? Comment alors Jésus pouvait-il s’adresser à lui à présent ? Paul comprit aussitôt la vérité: Jésus avait été enseveli certes, mais Il était ressuscité des morts et Il était retourné au ciel d’où Il lui parlait à cet instant. En persécutant les chrétiens, il avait persécuté leur Maître ; en le persécutant, il avait persécuté le Messie d’Israël, rien d’autre que le Fils de Dieu !
Galates 3 : 11-14
11 Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit: Le juste vivra par la foi.
12 Or, la loi ne procède pas de la foi; mais elle dit: Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.
13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois, -
14 afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis.
11 Une fois de plus, Paul réfute les faux docteurs en citant l’A.T. Pour montrer que Dieu a toujours justifié les hommes par la foi et non par les œuvres, Paul cite le prophète Habakuk. Voici la suite des termes telle qu’elle se trouve dans le texte grec d’origine: « Les justes par la foi vivront. » Autrement dit: ceux qui ont été considérés comme étant justes par la foi et non par les œuvres, auront la vie éternelle. Celui qui est justifié par la foi vivra.
12 La loi ne demande pas aux hommes de croire. Elle ne leur demande même pas d’essayer de s’en tenir à la loi. Elle exige une obéissance stricte, totale et parfaite, comme l’enseigne si clairement le Lévitique. Ce principe est contraire à celui de la foi. La loi dit: « Fais et tu vivras. » La foi dit: « Crois et tu vivras. » Voici donc l’argument de Paul: La personne qui est juste vivra par la foi. Qui est sous la loi ne vit pas par la foi. Elle n’est donc pas juste aux yeux de Dieu. Quand Paul dit (en citant #Le 18.5) Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles, il énonce un axiome ou un idéal théorique auquel personne n’est capable de parvenir.
13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi. C’est de cette malédiction que Christ nous a rachetés, en souffrant pour nous. Etant devenu malédiction pour nous. Il a pris notre malédiction sur lui-même, et il a souffert à notre place. Car il est écrit. En De 21:23 Comparer : Mt 20:28 1Ti 2:6 1Co 6:20 7:23 Tit 2:14
14 Afin que la bénédiction d’Abraham. Christ a pris la malédiction sur lui-même afin que nous puissions être bénis avec Abraham le croyant. 3:6
Et de là, les païens qui croient ont la promesse de la justification et de l’Esprit. Comparer 3:2,5 là il est montré que l’Esprit nous est donné par la foi, et non par la loi.