MARDI 06 FÉVRIER 2007
Troubles mentaux et guérisons Divines
Ephésiens 4 : 4-8
4 Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ;
5 il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au–dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
7 Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.
8 C’est pourquoi il est dit : Etant monté dans les hauteurs, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes.
4 Au lieu d’accentuer nos différences, nous devrions nous rappeler les sept réalités positives qui sont à la base de l’unité chrétienne authentique:
Un seul corps. Malgré les différences de race, de couleur, de nationalité, de culture, de langue et de caractère, il n’y a qu’un seul corps, composé de tous les vrais croyants depuis la Pentecôte jusqu’à l’enlèvement. Les dénominations, les sectes et les partis empêchent que cette vérité se réalise. Toutes ces divisions d’origine humaine disparaîtront à la venue du Sauveur. Le mot d’ordre pour notre temps devrait être: « Laissons tomber les appellations, les sectes et les factions, afin que Jésus-Christ soit tout en tous. »
Un seul Esprit. Le même Esprit qui habite en chaque croyant individuellement (#1Co 6.19) habite aussi dans le corps de Christ (#1Co 3.16).
Une seule espérance. Chaque membre de l’Eglise est appelé à la même destinée: être avec Christ, être comme Christ et partager sa gloire éternellement. La seule espérance comprend tout ce qui est réservé aux saints au retour du Seigneur Jésus et après cela.
5 Un seul Seigneur. « Car s’il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, néanmoins, pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu [...] et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes » (#1Co 8.5, 6; cf. #1Co 1.2).
Une seule foi. Il s’agit de la foi chrétienne, de l’ensemble des doctrines « transmises aux saints une fois pour toutes » (#Jude 3) et préservées à notre intention dans le N.T.
Un seul baptême. Ceci est doublement vrai. Il y a d’abord un seul baptême par l’Esprit, qui place ceux qui mettent leur confiance en Christ dans son corps (#1Co 12.13). Il y a ensuite un seul baptême par lequel les convertis confessent leur identité avec Christ dans sa mort, son ensevelissement et sa résurrection. Bien qu’il existe aujourd’hui plusieurs formes de baptême, le N.T. ne reconnaît qu’un seul baptême, celui des croyants fait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. En se faisant baptiser, les croyants témoignent de leur loyauté envers Christ, de l’enterrement de leur vieux « moi », et de la résolution de marcher dans une nouveauté de vie.
6 Un seul Dieu. Tout enfant de Dieu reconnaît un seul Dieu et Père de tous les rachetés, qui est:
Au-dessus de tous -Il est le Souverain suprême de l’univers.
Parmi tous -Il agit à travers tous, se servant de tout pour accomplir son but.
En tous -Il habite en tous les croyants et Il est présent partout en même temps.
7 La doctrine de l’unité du corps de Christ comprend une seconde vérité, à savoir la diversité de ses membres. Un rôle particulier échoit à chaque membre. Il n’y a pas deux membres qui seraient identiques ou qui auraient exactement la même fonction. La part qui revient à chacun est selon la mesure du don de Christ, qui agit en lui selon son bon plaisir. Si le don de Christ signifie ici le Saint-Esprit (#Jn 14.16, 17; Ac 2.38, 39), il faut penser que c’est le Saint-Esprit qui fait part d’un don à chaque saint et qui lui donne la capacité de l’exercer. Dans la mesure où chaque membre s’acquitte de sa tâche spécifique, le corps de Christ grandit spirituellement aussi bien que numériquement.
8 Afin d’aider chaque enfant de Dieu à trouver et remplir sa fonction, le Seigneur a donné quelques dons particuliers touchant au ministère (ou service) dans l’Eglise. Il ne faudrait pas les confondre avec les dons mentionnés au verset précédent. Tout croyant a au moins un don (v. 7), mais chacun n’a pas l’un des dons évoqués au v. 11, où il est question des dons accordés pour la croissance du corps.
Nous trouvons d’abord que ces dons particuliers sont accordés par le Seigneur Jésus-Christ ressuscité, monté au ciel et glorifié. Paul cite #Ps 68.19, qui est une prophétie disant que le Messie monterait au ciel, qu’Il conquerrait ses ennemis et les mènerait captifs, et qu’Il recevrait comme récompense pour sa victoire des dons pour les hommes.
1 Thessaloniciens 5 : 23
23 Que le Dieu de paix vous sanctifie lui–même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irréprochable, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ !
1Th 5:23 Le Dieu de paix. Qui accorde la paix de l’âme. Vous sanctifie lui-même tout entiers. Qu’il vous rende saints sous tous les rapports. Que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps. Que l’être humain tout entier soit préservé, et soit irréprochable.
23-28 L’apôtre prie pour qu’ils puissent être sanctifiés plus parfaitement, car même le meilleur n’est qu’en partie sanctifié lorsqu’il est dans ce monde; c’est pourquoi nous devons prier d’une manière pressante pour une complète sainteté. Et comme nous chuterions si Dieu ne faisait pas son œuvre dans nos âmes, nous devons prier de parfaire son travail, jusqu’à ce que nous soyons présentés sans défaut devant le trône de sa gloire. Nous devons prier les uns pour les autres, et les frères doivent exprimer ainsi leur amour fraternel. Cette épître était destinée à être lue à tous les frères. Le commun du peuple n’est pas seulement autorisé à lire l’Ecriture, mais il est du devoir de tous d’être persuadés de le faire. La parole de Dieu ne doit pas être conservée dans une langue inconnue, mais elle doit être traduite, car, puisque tous les hommes sont concernés par la connaissance des Ecritures, ils doivent être capables de les lire. Les Ecritures doivent être lues dans toutes les assemblées publiques, en particulier pour le profit de la personne non instruite. Nous n’avons pas besoin de plus pour être heureux que de connaître la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est une source abondante et permanente de grâce pour subvenir à tous nos besoins.
Jean 10 : 10-15
10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance.
11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
12 Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse.
13 Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger.
14 Je connais mes brebis, et elles me connaissent,
15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
10 L’unique but du voleur consiste à dérober, égorger et détruire. Il agit par pur égoïsme. De façon à satisfaire ses propres désirs, il irait jusqu’à égorger les brebis. En revanche le Seigneur Jésus ne se présente pas au cœur de l’homme par égoïsme. Il vient non pour obtenir mais pour donner. Il vient afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. Nous recevons la vie dès l’instant où nous recevons Christ comme notre Sauveur. Après notre conversion, toutefois, nous découvrons que divers degrés de joie existent dans cette vie. Plus nous nous confions au Saint-Esprit, plus nous jouissons de la vie reçue. Alors, nous n’avons pas seulement la vie, mais nous l’avons en abondance.
11 A maintes reprises le Seigneur Jésus prononça les mots: Je suis. Cette expression correspond à l’un des noms de la Divinité. Ainsi à chaque fois Il affirmait son égalité avec Dieu le Père. Ici Il se présente comme le Bon Berger qui donna sa vie pour ses brebis. En général, les brebis étaient appelées à donner leur vie pour le berger, mais le Seigneur Jésus est mort pour le troupeau.
12 Un mercenaire est un homme qui sert pour de l’argent. Ainsi, un berger pouvait payer quelqu’un d’autre pour prendre soin de ses brebis. Les pharisiens étaient des mercenaires: l’intérêt qu’ils portaient au peuple juif dépendait de l’argent qu’ils recevaient en retour. Les brebis n’appartiennent pas au mercenaire, aussi quand un danger survient, il s’enfuit et laisse les brebis à la merci du loup.
13 La conduite d’une personne reflète son caractère. Le mercenaire sert pour de l’argent. Il ne se met pas en peine des brebis, car il s’intéresse davantage à son bien-être qu’au leur. Il existe beaucoup de mercenaires dans l’Eglise aujourd’hui des hommes qui choisirent le ministère dans le but d’occuper une fonction agréable, sans posséder un amour véritable pour les brebis du Seigneur.
14 A nouveau le Seigneur affirme être lui-même le Bon Berger. Ici, bon (gr. :kalos) signifie « idéal, digne, excellent ». Il est tout cela. Ensuite Jésus parle de la relation intime qui existe entre lui et ses brebis : Il connaît ses brebis, et ses brebis le connaissent. Voici une vérité merveilleuse.
15 Comme le Père me connaît, et comme je connais le Père. Voici une vérité stupéfiante ! Le Seigneur compare sa relation avec ses brebis à celle qui existe entre lui et son Père. La même communion, la même intimité, et la même connaissance entre le Père et le Fils existent également entre le Berger et les brebis. Et je donne ma vie pour mes brebis, affirma-t-Il. De nouveau, voici l’une des nombreuses déclarations du Seigneur Jésus où Il évoque à l’avance sa mort sur la croix comme Substitut pour les pécheurs.
1 Pierre 2 : 24
24 lui qui a porté lui–même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.
24 Les souffrances du Sauveur ne furent pas seulement exemplaires, mais aussi expiatoires. Nous ne pouvons imiter ses souffrances à cet égard, et Pierre ne le suggère pas. Au contraire, son raisonnement est le suivant: l’agonie du Sauveur ne fut pas entraînée par ses péchés, car Il n’en avait aucun. C’est pour nos péchés qu’Il fut cloué sur la croix. Parce qu’Il a souffert pour nos péchés une fois pour toutes, il ne faut jamais nous placer dans la situation où nous devrions souffrir pour eux. Le fait qu’Il mourut pour nos péchés devrait nous pousser à mourir à nos péchés. Cependant, il ne s’agit pas simplement d’éviter le péché: nous ne devons pas seulement mourir au péché, mais aussi vivre pour la justice.
Par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Le mot meurtrissures est en réalité au singulier dans l’original, suggérant peut-être que son corps était tout entier une blessure. Quelle doit être notre attitude envers le péché quand notre guérison coûta tant au Sauveur ? Theodoret commente: « Une nouvelle et étrange méthode de guérison: c’est le docteur qui a payé le prix et le malade qui a été guéri. »