10 Depuis sa naissance à Bethléhem jusqu’au jour de son retour au ciel, elle était dans le même monde que celui où nous vivons. Christ avait créé ce monde et ce dernier lui appartenait à juste titre. Néanmoins, au lieu de le reconnaître comme le Créateur, les hommes le prirent pour un homme comme eux et le traitèrent comme un étranger et un exclu.
11 Elle est venue chez les siens (BC, note f : « chez ce qui était sien »). Jésus n’a pas pénétré par violence dans la propriété d’autrui. Bien au contraire, Il vivait sur une planète qu’Il avait lui-même créée. Les siens (son peuple) ne l’ont point reçu. Dans un sens général, cette phrase pourrait se rapporter à toutes ses créatures, car il est vrai que la majeure partie de l’humanité le rejeta. Mais de manière plus spécifique, la nation juive fut le peuple terrestre choisi par lui. Or quand Il vint dans le monde, Il se présenta aux Juifs comme leur Messie, mais ils ne l’ont point reçu.
12 Aussi maintenant s’offre-t-Il à nouveau à toute l’humanité ; et à ceux qui le reçoivent, Il donne le pouvoir ou l’autorité de devenir enfants de Dieu.
Ce verset nous dit clairement comment nous pouvons devenir enfants de Dieu. Ce n’est pas par de bonnes oeuvres, ni en étant membre d’une Eglise, ni en faisant de notre mieux-mais en le recevant, en croyant en son nom.
13 Dans le domaine physique, pour devenir un enfant nous devons naître. De même, pour devenir enfant de Dieu, il nous faut passer par une deuxième naissance, autrement dit, naître de nouveau, nous convertir ou être sauvés. Ce verset nous donne trois processus qui ne peuvent produire la nouvelle naissance, et la manière unique par laquelle elle s’opère. Non du sang : nul ne devient chrétien parce qu’il a des parents chrétiens ; le salut ne se transmet pas des parents aux enfants au moyen du sang. Ni de la volonté de la chair : nul ne possède en sa chair le pouvoir de naître de nouveau ; bien que pour être sauvé on doive le désirer, sa propre volonté ne s’avère pas suffisante pour être sauvé. Ni de la volonté de l’homme : aucun homme ne peut en sauver un autre ; un prédicateur peut certes être très désireux de voir une personne naître de nouveau, toutefois il ne possède pas en lui le pouvoir d’opérer cette naissance merveilleuse. Alors comment cette naissance se produit-elle ? Elle provient de Dieu : le pouvoir de produire la nouvelle naissance ne réside en rien ni en personne mais en Dieu seul.
14 Et la Parole a été faite chair quand Jésus naquit à Bethléhem. Il avait toujours existé comme le Fils de Dieu auprès du Père au ciel, mais avait maintenant choisi de venir dans le monde dans un corps d’homme. Il a habité parmi nous. Il ne s’agissait pas d’une brève apparition, à l’origine d’erreurs ou de malentendus divers. Dieu vint vraiment dans ce monde et vécut comme un homme parmi des hommes. L’expression a habité (littér. « A tabernaclé ») signifie « a planté sa tente ». Son corps fut la tente dans laquelle Il vécut parmi les hommes pendant 33 ans.
Et nous avons contemplé sa gloire. Dans la Bible, le mot « gloire » désigne souvent la lumière éblouissante que l’on voyait quand Dieu était présent. Ce mot désigne aussi la perfection et l’excellence de Dieu. Quand le Seigneur Jésus vivait ici-bas, Il voila sa gloire sous un corps de chair. Néanmoins sa gloire se révéla de deux façons. Tout d’abord sa gloire morale se manifesta grâce au rayonnement qui émanait de sa vie et de sa personnalité parfaites. Il n’y avait en lui aucun défaut ; Il était parfait en toutes choses ; sa vie reflétait toutes les qualités de façon parfaitement équilibrée. Ensuite il y eut l’éclat visible de sa gloire qui se manifesta sur la montagne de la transfiguration (#Mt 17.1, 2). A ce moment, Pierre, Jacques et Jean virent son visage resplendir comme le soleil et ses vêtements briller comme la lumière. Ces trois disciples eurent à cette occasion un aperçu de la splendeur qu’aura le Seigneur Jésus lors de son retour sur terre pour régner pendant 1000 ans.
Quand Jean affirme nous avons contemplé sa gloire, il fait sans nul doute allusion en premier lieu à la gloire morale du Seigneur Jésus. Jean et les autres disciples contemplèrent la merveille d’une vie absolument parfaite vécue sur cette terre. Mais il est possible que Jean pensait aussi à l’événement du mont de la transfiguration. La gloire que les disciples virent alors leur indiqua qu’Il était vraiment le Fils de Dieu. Jésus est le Fils unique venu du Père. Dieu n’a aucun autre Fils comme lui. Dans un certain sens, tous les vrais croyants sont fils de Dieu, mais Jésus est le Fils de Dieu dans un sens tout à fait unique. En outre, comme Fils de Dieu, Il est l’égal de Dieu.
Le Sauveur était plein de grâce et de vérité. Rempli d’une bonté imméritée pour autrui, Il se montra aussi d’une honnêteté parfaite, et n’excusa jamais le péché ni ne se rendit complice du mal. Etre totalement miséricordieux et en même temps totalement juste ne se révèle possible que pour Dieu.
15 Jean-Baptiste a rendu témoignage que Jésus était le Fils de Dieu. Avant que le Seigneur ne commence son ministère public, Jean avait parlé de lui. En effet, quand Jésus parut sur la scène, Jean déclara : « Voici Celui dont je vous ai parlé. » Jésus vint après Jean à la fois en ce qui concerne sa naissance et son ministère. Il naquit six mois après Jean et se présenta au peuple d’Israël après que Jean eut prêché et baptisé. Néanmoins Jésus a précédé Jean. Il était plus grand et digne de plus d’honneur que Jean, tout simplement parce qu’Il était avant Jean. Il existait de toute éternité-Il était le Fils de Dieu.
16 Tous ceux qui croient au Seigneur Jésus reçoivent de sa plénitude une puissance spirituelle. Sa plénitude est si grande qu’Il peut répondre aux besoins de tous les chrétiens partout et à toutes les époques. L’expression grâce sur grâce signifie sans nul doute « une grâce après l’autre » ou « une abondance de grâce ». Ici la grâce signifie la faveur imméritée répandue par Dieu sur ses enfants bien-aimés.
17 Jean compare l’époque de l’A.T. à celle du N.T. La loi qui fut donnée par Moïse ne constitua pas une manifestation de grâce. Elle ordonnait aux hommes d’obéir et les condamnait à mort s’ils ne le faisaient pas. Elle déclarait aux hommes ce qui était juste mais ne leur donnait nullement le pouvoir de l’accomplir. Elle fut donnée pour leur montrer qu’ils étaient pécheurs, mais s’avérait incapable de les sauver de leurs péchés. Mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Il ne vint pas pour juger le monde mais pour sauver ceux qui étaient indignes et incapables de se sauver eux-mêmes et qui demeuraient ses ennemis. C’est cela la grâce : ce que le ciel a de mieux pour ce que la terre a de pire.
Non seulement la grâce vint par Jésus-Christ, mais la vérité aussi. Il a dit de lui-même : « Je suis [...] la Vérité ». Il se montra d’une honnêteté et d’une fidélité absolue à la fois dans ses paroles et dans ses actes. Il ne fit jamais passer la grâce aux dépens de la vérité. Certes Il aimait les pécheurs, mais pas leurs péchés. Il réalisa que le salaire du péché, c’est la mort. Aussi mourut-Il pour payer le châtiment du péché que nous méritions, afin de nous manifester une bonté imméritée en sauvant nos âmes et en nous donnant une demeure au ciel.
18 Personne n’a jamais vu Dieu. Dieu ne possède pas de corps ; Il est Esprit et donc invisible. Même s’Il est apparu à des hommes dans l’A.T. sous la forme d’un ange ou celle d’un homme, ces apparitions ne révélèrent pas comment Dieu est en réalité. Il s’agissait d’apparitions temporaires par lesquelles Dieu choisissait de parler à son peuple. Le Seigneur Jésus est le Fils unique de Dieu [1, voir "Joh 21.25" @@ "1. "] ; Il n’existe aucun autre fils comme lui. Il occupe toujours une place de proximité spéciale auprès de Dieu le Père. Même quand Jésus était ici-bas, Il était toujours dans le sein du Père. Il était un avec Dieu et égal à Dieu. Il a pleinement révélé Dieu aux hommes. Quand les hommes virent Jésus, ils virent Dieu ; ils entendirent Dieu parler ; ils ressentirent l’amour et la tendresse de Dieu. Christ a pleinement fait connaître les pensées et les attitudes de Dieu envers l’humanité.
Psaume 37 : 31
31 La loi de son Dieu est dans son coeur ; Ses pas ne chancellent point.
31 La vie du croyant est pure, car son cœur est occupé par la volonté de Dieu.
Psaumes 119 : 11
11 Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi.
9-16 Tous ont ajouté au péché originel leur propre iniquité. La ruine que peut rencontrer la jeunesse est causée par le mépris de toutes les règles ou par le suivi de faux principes : La vraie marche est celle que donne l’Ecriture. Le fait de douter de notre propre sagesse ou de nos forces, et ne dépendre que de Dieu prouve que notre sainteté est sincère. La Parole de Dieu est un trésor qu’il est bon d’amasser et il n’y en a pas de meilleur pour nos coeurs ; nous devons appliquer Ses préceptes pour lutter contre la domination du péché ; il faut se fier à Ses promesses pour déceler les pouvoirs de la séduction et à Ses avertissements pour lutter contre la violence. Faisons appel à Lui pour qu’Il nous enseigne Ses statuts, qu’Il nous révèle Sa sainteté et qu’Il nous accorde Ses bénédictions. Et ceux dont le coeur est rempli du pain de vie doivent témoigner de leurs lèvres de l’abondance de nourriture dont ils disposent. Dans les voies des commandements divins se trouvent les richesses incommensurables de Christ. Mais nous ne méditons pas vraiment les préceptes divins tant que cela ne se voit pas réellement dans nos oeuvres. Je ne veux pas seulement méditer Ses statuts, mais je veux les mettre en pratique, dans la joie. Et il sera bon de tester notre sincérité et notre obéissance par le zèle que nous témoignons ; la réalité de notre amour pour Lui doit se refléter par la joie que nous manifestons dans l’exercice de notre devoir.
Jacques 3 : 5-11
5 De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt !
6 La langue aussi est un feu ; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle–même enflammée par la géhenne.
7 Toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine ;
8 mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel.
9 Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.
10 De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi.
11 La source fait–elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère ?
5 Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit. Quelques-uns pensent que « l’eau » se réfère au baptême et « l’Esprit » à la régénération. Si cette supposition est juste, Nicodème devait penser au baptême de repentance dispensé par Jean-Baptiste. Si ceux qui se soumettaient au baptême de Jean se considéraient comme nés de nouveau, il leur restait à apprendre de surcroît que le rite visible était insuffisant, sans la régénération spirituelle. Autre éventualité : que l’eau se réfère à la naissance naturelle ; si cette interprétation était correcte, elle répondrait à la question de Nicodème. Mais la difficulté majeure de cette exégèse, c’est que la Bible n’établit nulle part un rapprochement entre la « naissance d’eau » et la naissance corporelle. En outre, la première interprétation s’accorde mieux à la relation étroite entre le baptême d’eau et le baptême de l’Esprit, telle qu’elle apparaît ailleurs (cf. 1.33 ; #Mt 3:11). Il est évident que l’accent porte sur « l’Esprit » plutôt que sur « l’eau », comme le montrent les versets 6-8, mais le lien entre les deux est étroit.
6 Même si Nicodème avait pu pénétrer à nouveau dans le sein de sa mère pour naître une deuxième fois, sa nature pécheresse n’aurait pas été modifiée pour autant. L’expression ce qui est né de la chair est chair signifie que les enfants nés de parents humains sont nés dans le péché et ne peuvent en aucun cas se sauver eux-mêmes. Par ailleurs, ce qui est né de l’Esprit est esprit. La naissance spirituelle a lieu quand on place sa confiance dans le Seigneur Jésus. Quand on naît de nouveau par l’Esprit, on reçoit une nature nouvelle, et on est prêt alors pour entrer dans le royaume de Dieu.
7 Nicodème ne devait pas s’étonner des enseignements du Seigneur Jésus. Il devait au contraire comprendre que tout homme doit naître de nouveau en raison de la totale incapacité de la nature humaine pour remédier à sa déchéance. Il lui fallait réaliser que pour devenir un sujet du royaume de Dieu, tout homme doit être saint, pur et spirituel.
8 Le vent souffle où il veut. Il y a deux manières de comprendre cette déclaration, puisque le mot utilisé, « vent », est le même que pour « Esprit ». Retenir cette dernière acception impliquerait que l’Esprit souffle où il veut, accentuant ainsi le caractère souverain de son action. Mais, admettre l’allusion au vent constitue l’interprétation la plus naturelle, car aussi bien son arrivée inattendue, que le fait qu’il est invisible, servent d’image suggestive aux activités de l’Esprit. L’ingéniosité humaine ne peut opérer le miracle de la nouvelle naissance : il dépasse la capacité de l’homme.
9 Une fois encore, Nicodème illustra l’incapacité de l’intelligence naturelle à comprendre les choses de Dieu. Sans nul doute essayait-il encore de concevoir la nouvelle naissance comme un événement naturel ou physique, et non spirituel. Ainsi il demanda au Seigneur Jésus : Comment cela peut-il se faire ?
10 Jésus lui répondit qu’en tant que docteur d’Israël, il devrait connaître ces choses. L’A.T. enseignait clairement que lorsque le Messie reviendrait sur terre pour y établir son royaume, Il jugerait d’abord ses ennemis et détruirait tout ce qui s’opposerait à ses desseins. Seuls ceux qui auraient confessé leurs péchés et s’en seraient repentis entreraient dans le royaume.
11 Le Seigneur Jésus souligna ensuite l’infaillibilité de ses enseignements, et en même temps l’incrédulité humaine à leur égard. De toute éternité Il avait connu cette vérité et Il enseignait seulement ce qu’Il avait su et vu. Néanmoins Nicodème et la plupart des Juifs de son époque refusaient de croire son témoignage.
Esaïe 14 : 5
5 L’Eternel a brisé le bâton des méchants, La verge des dominateurs.
Psaumes 125:3
Car le sceptre de la méchanceté ne restera pas sur le lot des justes, Afin que les justes ne tendent pas les mains vers l’iniquité.
Esaïe 14 : 19
19 Mais toi, tu as été jeté loin de ton sépulcre, Comme un rameau qu’on dédaigne, Comme une dépouille de gens tués à coups d’épée, Et précipités sur les pierres d’une fosse, Comme un cadavre foulé aux pieds.
Tu as été. Le prophète a exposé, au début du chapitre, la délivrance de Juda de sa captivité, suite à la destruction de Babylone, et il introduit ce chant de triomphe.
1Ro 21:19,24 2Ro 9:25,34-36 Jer 8:1,2 16:6 22:19