Job 2 : 1-13 ;
Satan obtient la permission d’éprouver Job. ( 1-6 ).
1-6 Qu’il est réconfortant de savoir qu’au jugement dernier, ni les hommes ni les forces diaboliques ne seront finalement nos juges! Toute justice sera effectuée par le Seigneur, qui Lui, ne se trompe jamais. Job, dans son épreuve, reste intègre, ce qui fait sa force. Dieu mentionne la puissance de Sa grâce. L’égoïsme et l’instinct de conservation sont des sentiments intenses dans le coeur des hommes. Mais Satan accuse Job, le traitant d’égoïste, en disant qu’il ne recherche que son propre intérêt et sa sécurité. Il en est souvent ainsi pour le peuple de Dieu, souvent blâmé à tort par le diable et ses sujets. Satan est autorisé à dispenser l’épreuve, mais dans certaines limites. Si Dieu n’avait pas enchaîné ce lion hurlant, nous aurions été bien vite dévorés! Job, ainsi diffamé par Satan, était une image de Christ, dont la prophétie annonçait, au début des temps, que Satan devait blesser Son talon et être finalement écrasé par le Roi des rois.
Les souffrances de Job. ( 7-10 ).
7-10 Le diable tente ses propres enfants et les mène au péché, Il les éprouve et les conduit à la ruine; dans notre passage, le serviteur de Dieu est affligé et est alors tenté de maudire cette affliction. Le diable a provoqué Job pour que ce dernier maudisse Dieu. Cette souffrance était très dure à supporter. Si, à tout moment, nous pouvons être éprouvés par des maladies douloureuses et pénibles, ne pensons pas être traités injustement, car Dieu peut parfois agir ainsi envers certains de Ses saints ou de Ses serviteurs les plus zélés. Job s’est humilié sous la puissante main de Dieu, il Lui a confié son esprit. Son épouse l’a incité à maudire Dieu, pour mourir ensuite. Satan fait toujours des efforts pour éloigner les hommes de Dieu, comme il l’a déjà fait avec nos premiers parents, en leur suggérant de se rebeller contre le Seigneur; rien n’est finalement plus mauvais pour l’homme. Mais Job a résisté et a surmonté la tentation. Recevrions-nous, créatures sans valeur, fautives et souillées que nous sommes, beaucoup de bénédictions, d’un Dieu juste et saint, tout en refusant d’accepter la punition due à nos péchés? Nous sommes punis, en fait, tellement moins que nous ne le méritons! Que nos murmures, aussi bien que nos vantardises, s’éloignent de nous à jamais! Jusqu’ici Job a résisté à l’épreuve, ce qui l’a affermi pour le tourment de l’affliction suivante. Il aurait pu naître en son coeur des sentiments négatifs, mais la Grâce a eu finalement le dessus.
Ses amis viennent le réconforter. ( 11-13 ).
11-13 Les amis de Job semblent remarquables à la fois par leur rang social, leur sagesse et leur piété. Une grande partie du réconfort que nous trouvons ici-bas provient de notre lien amical avec des personnes prudentes et vertueuses. En venant pleurer avec Job, ses trois amis lui ont manifesté la peine qu’ils ressentaient réellement. Ils vinrent donc pour le soulager et se sont assis auprès de lui. Au vu de ces épreuves, il semblerait qu’ils aient suspecté un jugement céleste relatif à quelque crime commis par le patriarche, malgré sa profession de piété. Beaucoup considèrent que ces trois personnages ont rendu tout simplement visite à leur ami éprouvé; nous devons prendre exemple de cette démarche: Si la religion anime notre coeur, du fruit doit en ressortir dans nos vies. Et si l’exemple des amis de Job n’est pas suffisant pour nous faire éprouver de la pitié pour l’affligé, recherchons plutôt à avoir l’esprit qui animait Christ.
Job 42 : 1-17.
Job se soumet humblement à Dieu. ( 1-6 ).
1-6 Job était maintenant conscient de sa culpabilité; il était persuadé qu’il ne devait plus chercher à se défendre; il avait honte de lui-même, honte de sa vie et de son coeur pécheur, honte d’avoir murmuré contre Dieu. Quand le discernement est éclairé par l’Esprit et la Grâce, la révélation des choses divines dépasse de loin tout ce que nous avons connu auparavant, comme si nos yeux voyaient directement ce qu’aucun récit ni célébrité ne pourrait décrire. Parmi les enseignements qu’Il donne aux hommes, Dieu nous révèle Son Fils; parmi les enseignements de l’Esprit, Il nous Le révèle également, Ga 1: 16, et nous transforme en une image semblable, 2Co 3: 18. Il importe de nous humilier profondément à cause des péchés dont nous sommes convaincus. La conviction est toujours le début de la vraie repentance. Le Seigneur conduira dans l’humilité et l’adoration ceux qui l’aiment; la Grâce, quant à elle, les amènera toujours à admettre leurs péchés, sans auto-justification.
Job intercède pour ses amis. ( 7-9 ).
7-9 Après que le Seigneur ait convaincu et humilié Job, après l’avoir conduit vers la repentance, Il l’a accueilli, soulagé et lui a rendu finalement sa prospérité. Le diable s’était engagé à prouver à Job qu’il n’était qu’un hypocrite, et ses trois amis l’avaient condamné, persuadés de sa méchanceté; mais si Dieu dit, "Tu as bien fait, bon et fidèle serviteur," peu importe l’opinion contraire des autres! Les amis de Job n’étaient pas en accord avec Dieu, en faisant de la prospérité, un signe positif de la piété authentique, et de l’affliction, une certaine manifestation de la colère divine. Job plaçait son assurance dans les choses futures, dans le jugement et le royaume divins, beaucoup plus que ses amis; il pouvait donc parler de la droiture divine mieux que ne pouvaient le faire ses compagnons. De même que Job a prié et a offert des sacrifices pour ceux qui l’avaient affligé et attristé, Christ aussi, a prié pour Ses persécuteurs, il a prié pour leur vie, faisant ainsi intercession pour Ses transgresseurs. Les amis du patriarche étaient cependant des hommes bienveillants, appartenant à Dieu et ce Dernier se devait donc de ne pas les laisser davantage dans l’erreur, pas plus que Job; mais après avoir humilié le patriarche par un discours posé, Il traite ses amis d’une autre manière: Ils ne doivent plus continuer à discuter, mais plutôt maintenant vaquer à la prière et au recueillement, pour se réconcilier avec Dieu. Ceux qui ne peuvent être d’accord sur de petites choses, bien qu’ils soient unis en Christ, par Son grand sacrifice, doivent s’aimer et se soutenir mutuellement. Quand Dieu s’est fâché contre les amis de Job, Il les a conduits à être en paix avec lui. Nos querelles avec Dieu commencent toujours par notre faute, par contre c’est toujours Lui qui entame la réconciliation. Le retour de la paix avec Dieu doit toujours emprunter les voies qu’Il a tracées, au temps qu’Il a prévu. Cela ne semblera jamais dur à ceux qui savent espérer en Ses bénédictions: Ils seront alors heureux, comme les amis de Job, en tous points, malgré leur humiliation. Job n’a pas insulté ses amis, mais sachant que Dieu s’était, dans Sa grâce, réconcilié avec eux, il s’est naturellement rapproché de ces derniers. Dans toutes nos prières et nos services, nous devrions rechercher l’agrément du Seigneur; nous devrions ne pas poursuivre les éloges de ce monde, mais plutôt de tenter de plaire à Dieu
Il retrouve sa postérité. ( 10-17 ).
10-17 Au commencement de ce livre nous avons vu la patience de Job, malgré toutes ses épreuves endurées: Cela devrait être un réel exemple pour nous; pour notre encourager à suivre cet exemple, le livre nous conte la fin heureuse de cette histoire. Les ennuis du patriarche ont commencé à cause de la méchanceté de Satan, que Dieu a néanmoins retenue; Job a été restauré à cause de la miséricorde divine, à laquelle Satan ne pouvait pas s’opposer. Cette miséricorde ne s’est pas exercée quand Job contestait avec ses amis, mais quand il s’est mis à prier pour eux. Dieu est glorifié et satisfait par nos ardentes dévotions, et non par nos conflits violents. Dieu a doublé les biens que Job possédait. Nous pouvons sacrifier beaucoup pour le Seigneur, mais il ne s’agira pas de pertes inconsidérées. Si le Seigneur nous donne la santé et certaines bénédictions temporelles, si nous souffrons patiemment selon Sa volonté, en fin de compte, le tout contribuera à nous rendre heureux. Les possessions de Job se sont accrues. Les bénédictions du Seigneur procurent la richesse; c’est Lui qui nous donne la force d’acquérir l’aisance, et qui nous accorde le succès, dans l’honnêteté. Les derniers jours d’un homme bon révèlent parfois la nature de son coeur, ses dernières oeuvres sont les meilleures, les réconforts qu’il a pu alors apporter sont les plus positifs; car son cheminement, comme celui de la lumière matinale, brille de plus en plus, vers l’issue finale parfaite.
Esaïe 43 : 7.
7 Tous ceux qui s’appellent de mon nom, Et que j’ai créés pour ma gloire, Que j’ai formés et que j’ai faits.
7 Ceux qui portent mon nom: qui, comme fils de Dieu (verset 6), portent le nom de leur père; comparez Deut 14: 1.
Pour ma gloire: voyez verset 21.