guidobarbarossa
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| Sujet: LES DONS DU SAINT-ESPRIT MARDI 27-02-2007 Mer 28 Fév - 2:44 | |
| MARDI 27 FÉVRIER 2007Les dons du Saint-Esprit. 1 Corinthiens 12 : 13-19 13 Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul esprit. 14 Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. 15 Si le pied disait : Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps ne serait il pas du corps pour cela ? 16 Et si l’oreille disait : Parce que je ne suis pas un œil, je ne suis pas du corps ne serait elle pas du corps pour cela ? 17 Si tout le corps était œil, où serait l’ouïe ? S’il était tout ouïe, où serait l’odorat ? 18 Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. 19 Si tous étaient un seul membre, où serait le corps ?13 Nous avons tous été baptisés. Le rite du baptême est unique et il est le même pour tous ceux qui font profession d’être chrétiens, quel que soit leur arrière-plan culturel (#Col 3:10 s.). L’administration de l’eau, qui est commune à tous, symbolise extérieurement l’incorporation vitale des convertis par le Saint-Esprit dans l’unité vivante du corps de Christ. L’Esprit est autour de nous (image de l’immersion dans l’eau) et en nous (image du fait de boire « l’eau vive »). Tous les chrétiens ont été « imprégnés d’un seul Esprit » 14 L’idée même du corps implique qu’il y a plusieurs membres, qui sont complémentaires et dépendants les uns des autres. Certains Corinthiens avaient peut-être le sentiment d’être « de seconde classe », parce que démunis de dons spectaculaires possédés par d’autres. 15,16 Le pied est mis en contraste avec la main et non avec l’œil « parce que nous avons l’habitude d’envier, non pas ceux qui sont très élevés au-dessus de nous, mais ceux qui sont un peu plus haut » (Chrysostome). Un « pied » qui supporte le poids du corps pourrait facilement porter envie à une « main » qui se meut librement et sans embarras. Je ne suis pas du (corps). Un chrétien qui n’a pas, par exemple, le don des langues, n’en est pas moins du corps de Christ. 17,18 Un corps a besoin de beaucoup d’organes pour accomplir ses fonctions diverses. Dieu dans sa sagesse les donne tous, les rend aptes à remplir ces fonctions et leur assigne la place où ils peuvent accomplir leur tâche particulière. L’accent est mis sur le plan de Dieu, sur son choix et la charge qu’il confie. 19 On ne peut imaginer un corps n’ayant qu’un seul membre. Par conséquent, les Corinthiens devaient comprendre que s’ils avaient tous le don des langues, ils ne fonctionneraient pas comme un corps. Les autres dons, bien que moins spectaculaires, moins sensationnels, sont tout aussi nécessaires. Romains 12 : 6-86 Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce en proportion de la foi ; 7 que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère ; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, 8 et celui qui exhorte à l’exhortation ; que celui qui donne le fasse avec libéralité ; que celui qui préside le fasse avec zèle ; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie.6 Nous avons des dons différents. Dans l’église, chacun a ses propres devoirs, de la même manière que la main, le pied, ou l’œil dans un corps. Ces devoirs sont indiqués par le "don", qui est donné par "la mesure de la foi". Ces dons sont différents selon "la grâce qui a été donnée". Comparer Ces dons sont impartis selon ce qui convient le mieux à chacun. Il est maintenant parlé successivement de sept dons. Le don de prophétie. C’est à dire une parole dite sous inspiration. L’église naissante n’avait pas le NT, et donc de nombreuses paroles devaient être inspirées. Un des membres pouvait être appelé à cette oeuvre. 7 Au ministère. Si au lieu de prophétie, notre don est celui du ministère, donnons-lui tout notre temps et notre attention. Le mot traduit par "ministère" est diakonia, qui serait mieux traduit par "diaconat", ou service. Celui qui enseigne. Le travail d’un ancien, de celui qui doit être "apte à enseigner." #1Ti 3:2 2Ti 2:24 Si c’est son travail, il doit s’y attacher de toute son âme. 8 Que celui qui exhorte. Celui dont la force particulière est d’encourager les saints plus faibles, et de faire ressentir leur devoir aux chrétiens. Celui qui donne. Le devoir de tous, qui doit être accompli sans ostentation. Celui qui préside. Celui qui est un ancien doit accomplir ce devoir avec diligence, avec conscience. Une exhortation que beaucoup d’anciens avaient perdu de vue. Tout responsable doit être zélé. Celui qui pratique la miséricorde. Chacun est appelé à montrer de la compassion. 1 Pierre 4 : 1010 Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. 10 Chaque croyant a reçu un don de la part du Seigneur, une fonction particulière à remplir en tant que membre du corps de Christ (#1Co 12.4-11, 29-31 ; Ro 12.6-. Nous avons la responsabilité d’utiliser ces dons pour Dieu. Ils ne doivent pas être utilisés à des fins égoïstes, mais pour sa gloire et pour le bien des autres. Nous ne devons pas garder pour nous les dons que Dieu nous a donnés ; sa grâce parvient jusqu’à nous, mais ne devrait pas s’arrêter à nous. Nous sommes appelés à être des canaux par lesquels la bénédiction peut atteindre les autres. Nous devons être de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Ici, la grâce de Dieu se rapporte à la faveur imméritée qu’Il offre à l’homme. Le mot diverses signifie littéralement « multicolore » ou « panaché ». Parole Vivante transcrit ce mot par « [grâce] infiniment variée ». Matthieu 7 : 21-2321 Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22 Plusieurs me diront en ce jour là : Seigneur, Seigneur, n’avons nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? 23 Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.21 Ils n’entreront pas tous, etc. Le Seigneur a montré que l’entrée dans le royaume se fait à travers la "porte étroite." Il montre maintenant plus particulièrement ce qui est nécessaire pour entrer. Il est décrit ceux qui n’entreront pas. "Pas tous" implique que seulement certains qui disent "Seigneur, Seigneur," etc., entreront. Entrera Celui seul qui fait la volonté de mon Père.. Nul ne peut être un citoyen s’il n’obéit pas au Roi. 22-23 Au jour du jugement, quand les incroyants se tiendront devant Christ (#Apo 20.11-15), plusieurs lui diront qu’ils ont prophétisé, chassé des démons, fait beaucoup de miracles en son nom. Leur protestation sera vaine. Jésus leur dira qu’Il ne les a jamais connus, ni jamais reconnus comme siens. Ce passage nous apprend que les miracles n’ont pas tous une origine divine et que ceux qui les opèrent ne sont pas tous mandatés par Dieu. Le miracle atteste simplement qu’une puissance surnaturelle est à l’oeuvre. Cette puissance peut être divine ou satanique. Satan peut même donner à ses agents le pouvoir de chasser temporairement des démons pour donner l’illusion que le miracle est d’origine divine. Ce faisant, il ne divise pas son royaume contre lui-même, il trame une plus grande invasion de démons pour l’avenir. 1 Corinthiens 14 : 1-51 Recherchez l’amour. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. 2 En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères. 3 Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. 4 Celui qui parle en langue s’édifie lui–même ; celui qui prophétise édifie l’Eglise. 5 Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète pour que l’Eglise en reçoive de l’édification.1 Le lien avec le chapitre précédent est évident. Les chrétiens doivent rechercher l’amour, ce qui signifie qu’ils s’efforceront toujours de servir les autres. Ils doivent également aspirer à ce que l’Assemblée possède les dons spirituels. S’il est vrai que c’est le Saint-Esprit qui distribue les dons comme Il veut, il est vrai aussi que nous pouvons demander à Dieu d’accorder les dons les plus précieux pour l’Assemblée locale. C’est pourquoi Paul déclare que le don de prophétie est éminemment désirable. Il explique pourquoi ce don est plus utile que les autres. 2 Celui qui parle en langue, sans qu’il y ait interprétation, ne prononce pas des paroles susceptibles d’édifier la communauté. Dieu comprend ce qu’il dit mais l’Assemblée non, parce qu’il s’exprime dans une langue étrangère pour elle. Il peut déclarer des vérités sublimes, cachées jusqu’alors, mais elles ne procurent aucun bien, parce qu’elles sont inintelligibles. 3 En revanche, celui qui prophétise édifie l’Eglise, l’encourage et la console. Comment le fait-il ? En s’adressant à l’auditoire dans la langue que celui-ci comprend. C’est toute la différence. En précisant que le prophète parle aux hommes, les édifie, les exhorte et les console, Paul ne cherche pas à donner une définition du ministère prophétique. Il présente simplement les effets produits par le message lorsqu’il est communiqué dans une langue comprise du public. 4 Celui qui parle en langue s’édifie lui-même. Il parle dans une langue inconnue, ce qui peut le fortifier lui-même, mais n’est pas instructif pour les autres. Cela est fait pour faire ressentir qu’il appartient à Dieu, et qu’il est rempli de crainte. 5 Paul encourage le bon usage des langues pour l’édification personnelle par l’adoration de Dieu Le don des langues ne peut pas être utilisé dans les réunions publiques, à moins qu’un autre croyant présent n’ait le don d’interprétation. Celui qui prophétise est plus grand, c’est-à-dire que, comme un meilleur serviteur (#Mt 20:26), il a quelque chose de plus à offrir à l’Église que son avancement spirituel personnel. Romains 15 : 18-1918 Car je n’oserais pas mentionner aucune chose que Christ n’ait pas faite par moi pour amener les païens à l’obéissance, par la parole et par les actes, 19 par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l’Esprit de Dieu ; ainsi depuis Jérusalem et les pays voisins jusqu’en Illyrie, j’ai abondamment répandu l’Evangile de Christ.18 Le succès de son travail parmi les païens est un autre indice de l’authenticité de cet apostolat, sur lequel Paul appuie la légitimité de son épître ; son œuvre missionnaire a prospéré, non à cause de lui, mais à cause du Christ agissant en lui. 19 Les miracles accomplis par la puissance de l’Esprit sont les seuls qu’il se sente libre de mentionner. Il parle de son champ de travail comme rayonnant de Jérusalem jusqu’en Illyrie, c’est-à-dire « la côte nord-est de l’Adriatique et tout l’intérieur, allant peut-être jusqu’à la province de la Macédoine ». La plupart des provinces romaines orientales sont ici en vue, quoique le livre des Actes ne fasse aucune mention de l’Illyrie dans le récit des voyages de Paul. De Jérusalem est regardé comme le point de départ des entreprises missionnaires de Paul, en partie à cause de l’appel qu’il y reçoit lors de sa vision (#Ac 22:17-21) ; mais plus vraisemblablement à cause de sa conviction théologique que, selon la prophétie de l’Ancien Testament (cf. #Esa 2:1-4), pour le salut des Gentils « la parole de l’Éternel » sortirait de Jérusalem. Hébreux 2 : 44 Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint–Esprit distribués selon sa volonté.4 Dieu appuyant leur témoignage. Dieu s’est porté témoin de la vérité de leurs paroles par les signes et les prodiges de la Pentecôte. Il témoigna également par la suite en leur donnant des pouvoirs miraculeux et les dons extraordinaires du Saint-Esprit. Il faut noter que lorsque la loi fut donnée au Sinaï, Dieu témoigna par des signes et des miracles. Ce fut également le cas lorsque l’Evangile fut annoncé sur la Montagne de Sion. 1 Corinthiens 13 : 1-31 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. 2 Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. 3 Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien.1 L’amour chrétien est meilleur que tous ces dons miraculeux. La nature de l’amour et son action. Les dons miraculeux passeront, l’amour durera éternellement. Toute la connaissance humaine est imparfaite et transitoire. Mais la foi, l’espérance, et l’amour sont éternels. Des trois, l’amour est le plus grand. 2 Quelqu’un peut recevoir de sublimes révélations de la part de Dieu. Il peut avoir la science de mystères insondables, la connaissance de vérités jusque-là cachées et lui ayant été révélées. Il peut posséder un savoir prodigieux, confié par Dieu. Il peut même exercer une foi extraordinaire, capable de transporter des montagnes. Mais s’il utilise ces dons merveilleux pour son propre avantage sans chercher à édifier les autres membres du corps de Christ, ses charismes n’ont aucune valeur et celui qui les possède n’est rien, c.-à-d. d’aucune utilité pour autrui. 3 Si l’apôtre distribuait tous ses biens pour la nourriture des pauvres, et s’il livrait même son corps pour être brûlé, ses actes héroïques ne lui seraient d’aucun avantage s’ils n’étaient pas accomplis dans un esprit d’amour. S’il ne cherchait qu’à se mettre en valeur et à se faire un nom, tout l’étalage de ses vertus serait sans aucune valeur. | |
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