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 VIVRE PAR LE SAINT-ESPRIT LE 04 SEPTEMBRE 2007

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guidobarbarossa




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VIVRE PAR LE SAINT-ESPRIT   LE 04 SEPTEMBRE 2007 Empty
MessageSujet: VIVRE PAR LE SAINT-ESPRIT LE 04 SEPTEMBRE 2007   VIVRE PAR LE SAINT-ESPRIT   LE 04 SEPTEMBRE 2007 Icon_minitimeMer 5 Sep - 20:13

Le 04/09/07

Vivre par le Saint Esprit

Romains 8 : 1-17

1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus–Christ.
2 En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus–Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort.
3 Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché,
4 et cela afin que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit.
5 Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit.
6 Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix ;
7 car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas.
8 Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.
9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.
10 Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice.
11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
12 Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair.
13 Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.
14 Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
15 Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !
16 L’Esprit lui–même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui.


1 Uni à Christ, le croyant est acquitté et délivré pour toujours de la tyrannie de la loi du péché et de la mort. Le terme condamnation, en tant qu’expression juridique, se rapporte à la sentence de culpabilité et au châtiment qui en découle. Le croyant est libéré à la fois de toute emprise de la loi, et de toute punition qu’elle pourrait lui infliger pour ses transgressions. La juste exigence de la loi, celle d’une vie sainte, n’est pas satisfaite « par » nous, mais en nous (verset 4).

2 La loi nouvelle sous laquelle nous sommes placés est la loi de l’Esprit de vie en Christ-Jésus, et cette loi nous arrache à la loi du péché et de la mort. « Ce verset contient une image complète de la vie chrétienne comme Paul la comprend » (Barrett). Le péché est étranger à la vie humaine : il est une intrusion. En envoyant son Fils dans une chair semblable à celle du péché, Dieu a maîtrisé le péché. Paul ne veut pas dire ici que Jésus se soit incarné dans une chair pécheresse, comme si toute chair était corrompue en elle-même. Les évangélistes sont très clairs en ce qui concerne le processus de la naissance du Seigneur. L’enfant était saint en lui-même et avait été conçu par l’opération du Saint-Esprit (cf. #Lu 1:35). La « chair » de notre Sauveur était la vraie humanité, non déchue, telle que Dieu l’avait initialement voulue. Le corps du Seigneur était seulement « semblable à la chair pécheresse » (Moffat) ; il n’était pas la chair pécheresse elle-même, que nous avons héritée d’Adam. Ce qu’indique Paul ici, c’est que le Père envoya son Fils pour ôter le péché, en le plaçant dans les circonstances et dans la sphère mêmes d’où est surgie notre race en Adam. Cet « engagement » avec le péché impliquait tout ce que fut Jésus, tout ce qu’il a dit et fait pour condamner le péché dans sa propre chair sur la Croix (#Esa 53:10 ; #Ro 3:25 ; #2Co 5:21). La chair était le domaine du péché ; mais dans le cas des croyants, Dieu l’a déboutée de cette sphère d’influence, la mort du Fils annulant complètement et définitivement le pouvoir du péché sur les saints. L’homme en Christ est pour toujours libre de la loi du péché et de la mort.

3 Une chair semblable à celle du péché est une expression composée qui doit nous garder de deux fausses conceptions : a) la négation pour le Fils incarné d’une vie réellement humaine (l’hérésie du Doscétisme). En effet, le mot « semblable » fait penser à une similarité proche de l’identité (comme en #Ro 5:14 : « une transgression semblable à celle d’Adam ») ; et b) une identité du Seigneur incarné si proche de notre nature déchue, qu’elle l’aurait rendu incapable d’être le rédempteur de l’homme. D’où cette qualification de chair du péché, qu’il ne partagea pas, sans quoi il n’aurait pas cru être « sans péché ». « La chair du Christ est « semblable » à la nôtre en ce que c’est une chair ; elle n’est que « semblable », parce qu’elle n’est pas pécheresse » (Sanday et Headlam).

4 La justice prescrite par la loi, l’exigence d’une vie juste est accomplie non par la loi (car elle a fait faillite), mais par la grâce. Et la grâce divine ouvre à l’homme renouvelé en Christ, l’accès à la force nécessaire pour traduire en actions la justice requise par la loi. « Les commandements de Dieu sont maintenant devenus les possibilités offertes par lui » (Bruce) ; en effet, les exigences de la loi maintenant mises dans le cœur du chrétien comme son guide et son mentor (en accomplissement de #Jer 31:31 s.) sont contrebalancées par la promesse d’un Esprit nouveau (#Eze 36:26 s.). Cet Esprit aime l’accomplissement de la volonté de Dieu et le rend possible par sa présence.

5 Ceux qui vivent selon la chair (c.-à-d. les inconvertis) s’occupent des choses de la chair. Ils obéissent aux pulsions de la chair. Ils vivent pour satisfaire les désirs de leur nature corrompue. Ils entretiennent les besoins de leur corps qui dans quelques années retournera à la poussière.
Mais ceux qui vivent selon l’Esprit (c.-à-d. les vrais croyants) s’élèvent au-dessus de la chair et du sang et vivent pour ce qui est éternel. Ils s’occupent de la Parole de Dieu, de la prière, de l’adoration, et du service chrétien.

6 La question se résume à ceci : avoir les préoccupations de la chair, c’est la mort ; avoir celles de l’Esprit, c’est la vie et la paix. D’une part, la mort est le résultat de la vie charnelle, d’autre part, la vie découle d’une existence selon l’Esprit. La raison sous-jacente est évidente.

7 Le penchant de la chair, c’est la mort parce qu’elle est inimitié contre Dieu. Le pécheur est à la fois rebelle et positivement hostile à Dieu. La crucifixion du Seigneur Jésus en constitue une preuve flagrante. L’affection de la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu. Elle désire accomplir sa propre volonté et non celle de Dieu. Elle entend être son propre maître, et ne pas se plier aux principes divins. Sa nature est telle qu’elle ne peut même pas se soumettre à la loi de Dieu. Il lui manque non seulement le désir mais même le pouvoir de s’y soumettre. La chair est morte à l’égard de Dieu.

8 Rien d’étonnant par conséquent que ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Notons-le bien : rien de ce que peut accomplir une personne inconvertie ne peut plaire à Dieu-aucune bonne oeuvre, aucune observance religieuse, aucun sacrifice, absolument rien. D’abord, elle doit prendre la place du pécheur repentant et recevoir Christ par un acte de foi précis. Alors seulement aura-t-elle droit au sourire d’approbation de Dieu.

9 Quand une personne est convertie, elle ne vit plus selon (littér. « Dans ») la chair mais selon (littér. « dans ») l’Esprit. Le chrétien vit dans une sphère nouvelle. Tout comme le poisson vit dans l’eau et l’homme dans l’air, le croyant vit dans l’Esprit. Il ne vit pas seulement dans l’Esprit, mais l’Esprit vit en lui. En fait si l’Esprit de Dieu ne vit pas en lui, il ne lui appartient pas. Même si on peut s’interroger pour savoir si l’Esprit de Christ ici signifie le Saint-Esprit, les identifier semble le mieux convenir au contexte.

10 Par le ministère de l’Esprit, Christ est réellement dans le croyant. C’est extraordinaire de penser que le Seigneur de vie et de gloire habite dans notre corps, surtout quand nous nous rappelons que notre corps est sujet à la mort à cause du péché. On peut objecter que notre corps n’est pas encore mort, comme le verset semble l’affirmer. Certes, mais les puissances de la mort sont déjà à l’oeuvre dans notre corps, et il mourra sans aucun doute, à moins que le Seigneur ne revienne avant.
Par opposition au corps, l’esprit [25, voir "Ro 16.27" @@ "25. "] Est vie à cause de la justice. Bien qu’un jour mort pour Dieu, il a été rendu à la vie par l’oeuvre de justice du Seigneur Jésus-Christ dans sa mort et sa résurrection, et parce que la justice de Dieu a été créditée à notre compte.

11 S’il nous est rappelé que le corps est toujours sujet à la mort, cela ne doit pas nous alarmer ou nous angoisser. Le fait que le Saint-Esprit habite nos corps est comme une garantie car ainsi qu’Il a ressuscité Christ d’entre les morts, Il rendra aussi la vie à nos corps mortels. Ce sera l’acte final de notre rédemption, lorsque nos corps seront glorifiés et rendus semblables au corps du Seigneur de gloire.

12 Maintenant que nous comprenons le contraste saisissant entre la chair et l’Esprit, quelle conclusion pouvons-nous en tirer ? Nous ne devons rien à la chair, pour vivre selon ses ordres. Notre vieille nature mauvaise et corrompue n’a été qu’une entrave. Elle ne nous a jamais fait le moindre bien. Si Christ ne nous avait pas sauvés, la chair nous aurait entraînés à la plus profonde, la plus obscure et la plus étouffante place de l’enfer. Pourquoi nous sentirions-nous redevables à pareil ennemi ?

13 Ceux qui vivent selon la chair doivent mourir, non seulement physiquement mais éternellement. Vivre selon la chair revient à ne pas être sauvé. Les v. 4 et 5 du chap. 8 l’attestent. Mais pourquoi Paul parle-t-il ainsi à ceux qui sont déjà chrétiens ? Impliquerait-il que certains d’entre eux pourraient encore se perdre ? Certainement pas ! Cependant l’apôtre inclut souvent dans ses épîtres des paroles d’avertissement qui nous poussent à nous examiner devant Dieu, car il se rend compte que dans toute Assemblée peuvent se trouver des personnes qui ne sont jamais passées par une nouvelle naissance authentique.
Le reste du verset décrit ce qui est caractéristique de tout vrai chrétien. Grâce à l’aide du Saint-Esprit, ils font mourir les actions du corps. Dès à présent ils jouissent de la vie éternelle, et dès qu’ils quitteront ce monde ils jouiront de la vie éternelle dans toute sa plénitude.

14 La position de fils de Dieu est le terme glorieux du triomphe de la grâce. Conduits par l’Esprit de Dieu ; cf. #Ga 5:18. Le contraste esclavage-liberté est développé en #Ga 3:23-5:1. Le danger de retomber à l’état d’esclavage de la peur (verset 15) est réel. Dans cette épître, Paul considère simplement que ses lecteurs sont avertis de cette tendance et y résisteront. Ceux dont la vie est contrôlée par l’Esprit, sont en fait dès le moment où ils l’ont reçu, en relation filiale avec le Père. Ils tiennent un rang qui leur donne droit à un tel privilège (cf. la conception que Pierre a des chrétiens comme étant une sacrificature royale, #1Pi 2:9).

15 L’esprit de servitude n’est ni l’esprit humain ni l’Esprit divin, mais plutôt un état d’esprit, une humeur, une disposition. L’expression correspondante, l’Esprit d’adoption fait contraste avec « l’esprit de servitude ». Cependant, en dépit de cette similitude des termes, il y a ici une référence évidente au Saint-Esprit. C’est l’Esprit qui communique l’assurance de l’adoption et qui rend les croyants capables d’appeler Dieu leur Père. L’adoption est une position accordée à quelqu’un qui ne l’a pas par nature. C’est par la grâce qui est en Christ que les chrétiens en bénéficient. Les Juifs ne connaissaient pas une telle coutume de l’adoption, mais elle était commune aux Romains et aux Grecs.

16 Le cri suscité par l’émotion intellectuelle ou spirituelle met à nu l’âme du croyant et est spontanément confirmé par le témoignage du Saint-Esprit.

17 Paul poursuit son développement enthousiasmant : si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers (cf. 4.14). L’idée de l’héritage court tout au long de l’Ancien et du Nouveau Testament (cf. #No 26:56 ; #Ps 25:13 ; #Esa 60:21 ; #Mt 5:5; 21:38 ; #Ga 3:29; 4:7). L’octroi de l’Esprit représente les arrhes, ou la garantie de l’héritage du croyant (cf. #2Co 1:22; 5:5 ; #Eph 1:14). Christ est le Fils de Dieu, nous sommes donc ses cohéritiers, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ. Les chrétiens partageront donc son héritage au moment voulu. Au verset 17 b, Paul cite peut-être une affirmation courante dans l’Église primitive (cf. #2Ti 2:11-13), à savoir que les croyants qui font l’expérience de l’adoption sont cohéritiers avec Christ, si du moins « ils partagent ses souffrances afin d’avoir aussi part à sa gloire ». La vie chrétienne est la reproduction de la vie du Christ. Nous souffrons avec lui implique la communion avec lui en participant à sa croix et à son sacrifice volontaire ; bien sûr, nos expériences ne sont pas rédemptrices, mais nous « complétons ce qui manque aux souffrances du Christ » (voir Co. 1.24).
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