MARDI 01 MAI 2007
Comment prier
Romains 8 : 35
35 Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera–ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ?
35 Maintenant la foi lance son ultime défi : existe-t-il quelqu’un capable de séparer les justifiés de l’amour de Christ ? L’apôtre passe en revue toutes les circonstances adverses qui produisent couramment des séparations dans d’autres domaines de la vie humaine, mais n’en trouve aucune. Ni le fléau douloureux de la tribulation avec son cortège incessant de détresses et d’afflictions, ni le monstre de l’angoisse, générateur de souffrance extrême pour l’esprit et le corps, ni la brutalité de la persécution, entraînant la souffrance et la mort pour ceux qui osent afficher des opinions contraires. Ni le spectre décharné de la faim qui ronge, torture et réduit à l’état de squelette. Ni la nudité, qui laisse la victime exposée et sans défense. Ni le péril ou la menace d’un danger imminent et épouvantable. Ni l’épée, froide, dure et mortelle.
Jean 14 : 13-14
13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
13 Quel réconfort ce dut être pour les disciples de savoir que, même si le Seigneur les quittait, ils pouvaient prier le Père en son nom et être exaucés. Ce verset ne signifie pas qu’un chrétien peut obtenir n’importe quoi de Dieu. La clé de la juste compréhension de cette promesse se trouve dans les mots : en mon nom -tout ce que vous demanderez en mon nom. Demander au nom de Jésus ne signifie pas simplement joindre son nom à la fin de notre prière, mais demander en accord avec sa pensée et sa volonté. Il s’agit de demander les choses qui le glorifieront, qui constitueront une bénédiction pour l’humanité, et qui contribueront à notre bien spirituel.
Pour demander au nom du Christ, il nous faut vivre dans une communion étroite avec lui. Autrement, nous ne connaîtrons pas sa position. Plus nous serons proches de lui, plus nos désirs seront semblables aux siens. Le Père est glorifié dans le Fils parce que le Fils désire seulement ce qui plaît à Dieu. Quand de telles prières sont présentées et exaucées, elles glorifient grandement Dieu.
14 La promesse est soulignée, en étant répétée une fois encore, afin de constituer un grand encouragement pour le peuple de Dieu. Si nous vivons « au coeur de sa volonté », marchons en communion avec le Seigneur et demandons tout ce que le Seigneur désire, nos prières seront exaucées.
Matthieu 6 : 7-13
7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
8 Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.
9 Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ;
10 que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
11 Donne–nous aujourd’hui notre pain quotidien ;
1 pardonne–nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ;
13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre–nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !
7 La prière ne doit pas être tissée de vaines paroles : phrases toutes faites, verbiage creux. Les non-chrétiens prient de la sorte, mais Dieu ne se laisse pas impressionner par la multiplication des paroles. Il préfère écouter les expressions sincères du coeur.
8 Si notre Père sait de quoi nous avons besoin avant que nous le lui demandions, à quoi bon prier ? La raison est simple : en priant, nous reconnaissons notre besoin et notre dépendance de Dieu. C’est ce qui constitue la base de notre dialogue avec Dieu. Dieu accomplit aussi certaines choses en réponse à la prière, et Il ne le ferait pas sans son moyen (Ja 4.2 d).
9 Voici donc comment vous devez prier. Le Sauveur ne nous appelle pas à utiliser ces mots à la lettre, mais il nous les donne comme un exemple personnel de prière, simple, bref, et cependant complet. Notre Père qui es aux cieux. Ces mots révèlent une très tendre relation entre Dieu et le véritable adorateur, et base la demande sur le fait que l’enfant parle au Père. Que ton nom soit sanctifié. Des sept points de la prière du Seigneur, les trois premiers sont en faveur de la cause de Dieu : la gloire de son nom, l’extension de son royaume, et l’influence de sa volonté. Les quatre autres, qui sont convenablement placés ensuite, comme moins importants, appartiennent à nos besoins individuels. Nul ne peut offrir les trois premiers points s’il est dans la désobéissance. Sanctifié. Saint, sacré, prononcé avec révérence, respect.
10 Que ton règne vienne. Le royaume du Messie n’était pas encore venu mais il était proclamé comme proche par le Seigneur. Il devait venir rapidement, mais dans sa plénitude et son triomphe final sur le mal, il n’était pas encore arrivé. Nous pouvons maintenant prier pour cette venue, et la prière est exaucée en partie lors de chaque succès de l’évangile. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Nul ne peut prier s’il n’a pas fusionné sa propre volonté à la volonté divine. Lui, dans ce but, lors de la prière de Gethsémané, a dit : "Que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne."
#Lu 22:42
C’est une moquerie pour des lèvres désobéissantes de faire une telle prière.
11 Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien : après nous être souciés des intérêts de Dieu, nous pouvons présenter nos propres besoins. Par cette demande, nous reconnaissons dépendre de Dieu pour notre nourriture journalière, corporelle et spirituelle.
12 Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés : il ne s’agit pas ici du pardon juridique qui nous évite de devoir subir la sanction de notre péché ; ce pardon est obtenu par la foi au Fils de Dieu. Jésus parle du pardon paternel, celui qui conditionne le maintien de notre communion avec le Père. Si les chrétiens ne sont pas disposés à pardonner à ceux qui les offensent, comment peuvent-ils prétendre vivre en communion avec leur Père qui leur a généreusement pardonné leurs fautes ?
13 Ne nous induis pas en tentation. La pensée est que Dieu peut nous préserver des tentations qui peuvent nous égarer. Nul ne peut prier avec ces mots s’il n’essaye pas de s’écarter de la tentation. C’est à toi qu’appartiennent le règne... Cette clause, appelée doxologie, ne se trouve pas dans les plus anciens et meilleurs manuscrits, et a sans doute était ajoutée par les hommes.
1 Jean 5 : 14-15
14 Nous avons auprès de lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute.
15 Et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée, quelle qu’elle soit.
14 La confiance est en rapport étroit avec l’assurance, et Jean parle soudain de l’assurance dans la prière. Il lui donne une portée considérable, puisqu’il envisage de demander n’importe quoi, tout en précisant aussitôt que ce doit être selon sa volonté. La prière n’est pas un « truc » pour faire changer Dieu d’avis. Elle doit être en accord avec sa volonté, si nous voulons qu’elle ait quelque efficacité. Mais s’il en est ainsi, il nous écoute. Nous apprenons ailleurs que la prière doit être faite avec foi (#Mr 11 :24), au nom de Jésus (#Jn 14:14), formulée par ceux qui demeurent en Christ (#Jn 15:7) et qui ont pardonné à ceux qui les ont offensés (#Mr 11 :25), qu’elle doit être aussi accompagnée d’obéissance (#1Jn 3:22). Son but ne doit pas être la satisfaction de nos passions (#Jas 4:3).
15 Si nous savons qu’il nous écoute. Si ses oreilles sont attentives, nous savons que nous obtenons ce que nous demandons, cette promesse nous est garantie.
14-15 Quand nous savons que nous possédons la vie éternelle, il n’est pas besoin de dire que nous pouvons alors nous présenter devant le Seigneur avec assurance. Jean décrit cette assurance aux v. 14-15. Nous savons que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, Il écoute nos prières et Il les exaucera. En fait nous devrions craindre d’adresser à Dieu des requêtes non conformes à sa volonté. Mais peut-être dirons-nous : « Comment puis-je connaître la volonté de Dieu ? » D’une manière générale, la volonté de Dieu nous est révélée dans les Saintes Ecritures, et par conséquent nous devrions étudier la Parole afin de mieux connaître la volonté de Dieu et de prier plus intelligemment.
Marc 14 : 35-36
35 Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
36 Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
35 Le Seigneur se jeta contre terre et invoqua Dieu. Demandait-Il que la croix lui soit épargnée ? Pas du tout ! C’est pour cela qu’Il était venu dans le monde. Il pria d’abord que, s’Il était possible, cette heure s’éloigne de lui : Il suppliait Dieu de lui révéler s’il existait un moyen de sauver les pécheurs autrement que par sa mort, son ensevelissement et sa résurrection. Le ciel resta silencieux. Il n’y avait donc pas d’autre moyen pour nous racheter.
36 Il répéta : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Remarquons qu’Il s’adresse à Dieu comme à son Père bien-aimé, à qui tout est possible. Il s’agissait moins d’une possibilité matérielle ou physique que d’une possibilité morale. Le Père tout-puissant pouvait-Il trouver un autre moyen juste de sauver des pécheurs impies ? Le mutisme du ciel indiquait qu’il n’en existait pas. Le saint Fils de Dieu devait verser son sang pour que les pécheurs soient affranchis du péché.
Luc 11 : 9-10
9 Et moi, je vous dis : Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.
10 Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
9 Le Seigneur nous encourage à ne pas nous lasser et nous décourager dans notre vie de prière. « Demandez sans relâche..., cherchez sans relâche..., frappez sans relâche... » [38, Voir "Lu 24.53" @@ "38. "] Parfois Dieu répond dès notre première demande, parfois, Il le fait après une longue période de supplications.
10 Elle affirme que quiconque demande reçoit, que quiconque cherche trouve et qu’on ouvre à quiconque frappe. Nous avons donc l’assurance que lorsque nous prions, Dieu nous donne ce que nous lui avons demandé ou quelque chose de meilleur. Dieu répond parfois « Non » parce qu’Il sait que la chose demandée n’est pas la meilleure pour nous ; son refus est alors préférable à l’exaucement de notre requête.