MARDI 26 JUIN 2007
Unis dans la famille
Psaumes 128 : 1-6
1 Cantique des degrés. Heureux tout homme qui craint l’Eternel, Qui marche dans ses voies !
2 Tu jouis alors du travail de tes mains, Tu es heureux, tu prospères.
3 Ta femme est comme une vigne féconde Dans l’intérieur de ta maison ; Tes fils sont comme des plants d’olivier, Autour de ta table.
4 C’est ainsi qu’est béni L’homme qui craint l’Eternel.
5 L’Eternel te bénira de Sion, Et tu verras le bonheur de Jérusalem Tous les jours de ta vie;
6 Tu verras les fils de tes fils. Que la paix soit sur Israël !
1-6 Bienheureux quiconque craint l’Éternel... tu seras bienheureux et tu seras entouré de biens» {#Ps 128:1-2}. L’homme voudrait inverser les choses. Il se figure parvenir au bonheur en améliorant ses conditions matérielles. Mais sa misère est d’abord d’ordre moral. L’homme est malheureux parce qu’il est pécheur. Qu’il commence par se tourner vers Dieu pour le craindre et marcher dans ses voies ! (verset 1 {#Ps 128:1}). Alors il verra la bénédiction s’étendre à tout ce qui le concerne. «La piété est utile à toutes choses...» {Lire #1Ti 4:8}. «Cela ne signifie pas écrit quelqu’un que nous aurons une prospérité qui consiste à satisfaire nos convoitises, mais la jouissance paisible ici-bas de la faveur divine» {voir #Ps 37:4}.
Éphésiens 5 : 22-23
22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ;
23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.
24 Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses.
25 Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle,
26 afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau,
27 afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même.
29 Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise,
30 parce que nous sommes membres de son corps.
31 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.
32 Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise.
33 Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.
22-33 Jusqu’au chp. #Eph 6:9, l’apôtre va introduire le christianisme dans le cercle familial. La soumission d’une femme à son mari, cas particulier du vrst. 21 {#Eph 5:21}, est considéré aujourd’hui dans nos pays comme un principe périmé. Mais si la crainte de Christ constitue l’atmosphère d’un foyer, le mari n’exigera rien d’arbitraire et la femme de son côté reconnaîtra que tout ce qui lui est demandé correspond à la volonté du Seigneur. En fait c’est l’amour qui saura dicter au mari son attitude. Et de nouveau le parfait Modèle est évoqué : Christ dans ses affections divines pour son Assemblée.
Dans les chp. #Eph 1:23 et #Eph 4 nous avons vu celle-ci comme son Corps, Lui étant la Tête. Au chp. #Eph 2, l’Église nous a été présentée comme un édifice dont Il est la pierre angulaire. Ici enfin, elle est son Épouse. À ce titre elle a reçu, reçoit et recevra de son amour les preuves les plus excellentes. Hier, Christ s’est livré Lui-même pour l’Assemblée (vrst. 2 {#Eph 5:2}). Aujourd’hui, Il l’entoure de ses soins, la purifie, la nourrit, la chérit et la prépare avec tendresse pour la rencontre glorieuse (vrst. 26, 29 {#Eph 5:26,29} ; voir #Eph 4:11). Demain, Il se la présentera, digne de lui, pour sa joie, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais glorieuse, sainte et irréprochable parce qu’elle sera alors revêtue de Ses propres perfections (vrst. 27 {#Eph 5:27}).
Éphésiens 6 : 1-4
1 Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste.
2 Honore ton père et ta mère c’est le premier commandement avec une promesse,
3 afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.
4 Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.
1 Enfants, obéissez aux parents Le devoir se rapportant aux enfants devant obéir à leurs parents est plus ancien que le christianisme ; il est aussi vieux que les relations parentales. Selon le Seigneur. A moins qu’ils vous demandent de faire des choses interdites par le Seigneur. Notre devoir envers Christ est supérieur, et si nos parents nous demandent de Lui désobéir, nous devons Lui rester loyal. Certains pensent que ce passage implique que tous les enfants de chrétiens doivent être baptisés dans l’enfance pour entrer dans l’Eglise, mais les enfants à qui ces paroles sont dites ici ne sont sûrement pas des petits enfants, mais ils sont suffisamment grands pour écouter et obéir à cet ordre apostolique, et de ce fait suffisamment âgés pour avoir écouté et obéi à Christ.
2 Deuxièmement, c’est biblique. Paul cite ici #Ex 20.12 : Honore ton père et ta mère (cf. aussi #De 5.16). Ce commandement d’honorer les parents est le premier des Dix Commandements accompagné d’une promesse spécifique de bénédiction. Il fait appel aux enfants de respecter, aimer et obéir à leurs parents.
3 Troisièmement, c’est dans l’intérêt des enfants : afin que tu sois heureux. Imaginez ce qui arriverait à un enfant qui ne recevrait ni instructions ni corrections de ses parents ! Il serait personnellement misérable et socialement intolérable.
Quatrièmement, l’obéissance favorise une vie remplie : que tu vives longtemps sur la terre. Dans l’A.T., un enfant juif qui obéissait à ses parents jouissait d’une longue vie. Dans l’ère de la grâce, ce n’est pas une règle sans exceptions. L’obéissance filiale ne résulte pas toujours en une longue vie. Il arrive qu’un fils obéissant meure jeune. Dans un sens général, il est pourtant vrai qu’une vie disciplinée et soumise à l’autorité favorise bonne santé et longévité, alors qu’une vie de révolte et de témérité se termine souvent prématurément.
4 Et vous, pères. Les parents ont des devoirs aussi bien que les enfants. Les deux sont nommés. N’irritez pas. etc.. Des réprimandes passionnées ou déraisonnables, un langage immodéré ou la cruauté provoqueraient de l’amertume dans le coeur des enfants. En les corrigeant et en les instruisant dans le Seigneur. L’instruction, la contrainte aussi bien que la remontrance sont implicites. Le Seigneur rend chaque intéressé responsable pour l’instruction chrétienne de ses enfants.
Hébreux 11 : 7
7 C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse,
7 C’est par la foi que Noé. Voir Ge 6:13-22
Lorsqu’il fut divinement averti de la venue du déluge, il le crut, simplement sur la parole de Dieu. Nous pouvons observer comment cette foi s’est exercée : (1) Il fut troublé par la crainte ; (2) il a préparé l’arche, comme Dieu le lui a demandé. Sa foi l’a conduit à l’obéissance. Il condamna le monde. L’exemple de sa foi était un reproche pour tous ceux qui n’avaient pas cette foi. L’homme qui tient compte de Dieu dans sa conduite condamne ceux qui ne veulent en faire qu’à leur tête. Devint héritier. Ce fut par l’obéissance de la foi qu’il devint un héritier des bénédictions accordées à ceux qui sont reconnus comme justes à travers leur foi. Voir Ro 1: 5,17