Le 30/10/07
La bible et la santé.
Marc 7 : 1-5
1 Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s’assemblèrent auprès de Jésus.
2 Ils virent quelques–uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c’est–à–dire, non lavées.
3 Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens ;
4 et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés. Ils ont encore beaucoup d’autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain.
5 Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent–ils pas la tradition des anciens, mais prennent–ils leurs repas avec des mains impures ?
Les pharisiens et les scribes étaient des chefs religieux juifs qui avaient conçu un vaste système de traditions rigides tellement enchevêtrées avec la loi de Dieu qu’elles avaient fini par revêtir presque la même autorité que les Ecritures. Dans certains cas, la tradition affaiblissait ou même contredisait la loi de Dieu. Les chefs religieux se plaisaient à imposer au peuple leurs règles, et le peuple s’y pliait docilement, se contentant de pratiquer des rites qui n’exigeaient pas un changement réel du comportement.
1 Les pharisiens . . . s’assemblèrent auprès de Jésus. Le récit de cette controverse tranchante, qui contient les plus violents reproches que Christ ait exprimé envers le système du pharisianisme, est également rapporté par Matthieu.
2 Prendre leurs repas avec des mains impures. Non sales, mais "impures." La "tradition des anciens" exigeait de se laver les mains avant les repas, par crainte qu’elles aient touché quelque chose de déclaré impur.
3 Ne mangent pas sans s’être lavé soigneusement les mains. Le devoir de ce lavage avant les repas n’est pas inculqué par la loi, mais seulement par la tradition des scribes. Ce précepte était si rigoureusement observé, que le Rabbi Akiba, lorsqu’il fut emprisonné, et ayant seulement l’eau nécessaire à le maintenir en vie, préféra mourir de soif que de manger sans se laver les mains.
4 Apparemment, dans le rituel des pharisiens, la purification en versant de l’eau sur les mains suffisait pour ceux qui restaient chez eux, mais une immersion des mains dans l’eau était requise de ceux qui avaient été à l’extérieur. Beaucoup d’autres observances. Ils n’ont pas insisté seulement sur le lavage des mains, à cause de la tradition, mais aussi sur de nombreux autres sujets. La loi de Moïse demandait des purifications dans certains cas, mais les Rabbis avaient préservé l’esprit du Lévitique, en enseignant que la nourriture ne pouvait être prise avec une bonne conscience lorsqu’il était possible que cette nourriture ait été souillée par une chose déclarée impure. Si toute précaution n’avait pas été prise, si la personne ou la vaisselle utilisée pouvaient avoir reçu une impureté, cette impureté allait de la nourriture au corps, et de là à l’âme. De là ce fut pendant longtemps une coutume, puis ensuite une loi stricte, qu’avant les repas on procède au lavage des mains, mais également des plats, des divans, et des tables. Voir Lévitique 12 :1-5
5-8 Jésus mit en évidence l’hypocrisie d’un tel comportement. Les Juifs agissaient comme Esaïe l’avait annoncé : ils affichaient une grande dévotion extérieure au Seigneur, mais intérieurement, ils étaient corrompus. En respectant leurs rites compliqués, ils prétendaient adorer Dieu, mais ils avaient remplacé les doctrines de la Bible par leurs propres traditions. Au lieu de reconnaître la Parole de Dieu comme unique autorité en matière de foi et de conduite, par leur tradition, ils annulaient ou vidaient de leur sens les commandements limpides de l’Ecriture.
Marc 7 : 17-23
17 Lorsqu’il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole.
18 Il leur dit : Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller ?
19 Car cela n’entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, puis s’en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments.
20 Il dit encore : Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme.
21 Car c’est du dedans, c’est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres,
22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie.
23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme.
17-19 Les disciples eux-mêmes restèrent perplexes face à cette affirmation. Elevés à l’ombre des enseignements de l’A.T., ils avaient toujours considéré certains aliments, tels que le porc, le lapin ou les crustacés comme impurs et susceptibles de les souiller rituellement. D’une manière on ne peut plus claire, Jésus leur déclare qu’un homme n’était pas souillé par ce qui entrait en lui. D’une certaine manière, ces mots sonnaient le glas de la dispensation de la loi.
20-23 C’est ce qui sort du coeur de l’homme qui le souille : ... les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Dans l’esprit du contexte, il faudrait aussi ajouter les traditions humaines à cette liste. En effet, la tradition du corban encourageait l’homicide déguisé. Les parents risquaient de mourir d’inanition avant que les vœux de leur fils ne soient rompus.
L’une des grandes leçons de ce passage est celle-ci : nous devons en permanence éprouver à la lumière de la Parole de Dieu toute doctrine et toute tradition, obéir à ce qui est conforme aux Ecritures et rejeter ce qui vient de l’homme. Un homme peut d’abord enseigner et prêcher un message clair et biblique, et gagner ainsi la confiance de ses auditeurs chrétiens. Ceci fait, il commence à ajouter quelques doctrines humaines. Ses disciples trop crédules, estimant qu’il ne peut rien faire de mal, commencent à le suivre aveuglément, même si son message émousse la Parole ou en trouble le sens limpide.
C’est ainsi que les scribes et les pharisiens avaient conquis leur autorité de docteurs de la Parole de Dieu. Mais maintenant, ils anéantissaient le dessein des Ecritures. Le Seigneur Jésus mit donc ses auditeurs en garde : c’est la Parole qui confère autorité aux hommes, et non les hommes qui accréditent la Parole. La pierre de touche devrait toujours être : « Que dit l’Ecriture ? ».
1 Corinthiens 3 : 16-17
16 Ne savez–vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
17 Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes.
16,17 Il apparaît dans d’autres parties de l’épître que de faux docteurs parmi les Corinthiens ont enseigné des doctrines profanes. Un tel enseignement ne pouvait que corrompre, polluer et détruire la construction, qui doit être gardée pure et sainte pour Dieu. Ceux qui ont répandu ces principes relâchés, qui rendent profane l’église de Dieu, apportent la destruction sur eux-mêmes. Christ par son Esprit demeure dans tous les vrais croyants. Les chrétiens sont saints par leur profession de foi, et doivent être purs et propres, à la fois dans leur coeur et leur conversation. Il est trompé celui qui juge être le temple du Saint-Esprit, et qui cependant ne se sent pas concerné par sa sainteté personnelle, ou par la paix et la pureté de l’église.
2 Timothée 2 : 22-24
22 Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un coeur pur.
23 Repousse les discussions folles et inutiles, sachant qu’elles font naître des querelles.
24 Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience ;
22-26 Le plus nous suivrons ce qui est bien, le plus vite et davantage nous fuirons ce qui est mal. D’entretenir la communion des saints nous retirera d’une association avec les oeuvres stériles des ténèbres. Voyez le nombre de fois où l’apôtre avertit contre les différends dans la religion ; ce qui fait valoir que d’une façon certaine la religion consiste plus à croire et pratiquer ce que Dieu demande, que dans des débats subtils. Ils sont inaptes à l’enseignement, ceux-là qui sont doués pour combattre, et qui sont violents et orgueilleux. L’enseignement, et non pas la persécution, est la méthode de l’Écriture pour agir avec ceux qui sont dans l’erreur. Le même Dieu qui donne la découverte de la vérité, nous apporte par sa grâce de le reconnaître, autrement nos coeurs continueraient à se rebeller contre lui. Il n’y a pas de "peut-être" en considération de Dieu qui pardonne ceux qui se repentent ; mais nous ne pouvons pas dire qu’il donnera le repentir à ceux qui s’opposent à sa volonté. Les pécheurs sont pris dans un filet, et dans le pire des filets, parce que c’est celui du diable ; ils sont ses esclaves. Et si certains espèrent une délivrance, qu’ils se souviennent qu’ils ne peuvent jamais s’en échapper, excepté par la repentance, qui est le don de Dieu ; et nous devons demander cela à Dieu, par une sérieuse et persévérante prière.
2 Timothée 2 : 5
5 et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles.
5 L’athlète n’est pas couronné. Paul fait une comparaison avec les différents jeux athlétiques Grecs. Si les règles ne sont pas suivies à la lettre, le prix ne peut être attribué, sous peine de contestation. De la même façon, celui qui lutte pour la couronne de chrétien doit chercher à plaire au Maître.
Matthieu 4 : 23-25
23 Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple.
24 Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait.
25 Une grande foule le suivit, de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au delà du Jourdain.
23 Jésus parcourait toute la Galilée. Dans les trois versets qui suivent sont résumés le labeur et l’enseignement d’une longue période, pour laquelle un récit détaillé est donné dans les chapitres suivants. Enseignant dans les synagogues. Les synagogues étaient les lieux de culte des Juifs, où les Juifs se rencontraient chaque Sabbat, et elles étaient pour Jésus une assemblée et un lieu convenant à Jésus pour l’enseignement. Il était habituel de lire l’AT pendant le service, et après la lecture, un enseignant, ou Rabbi, était généralement invité à parler. Cette coutume permit à Jésus, et plus tard à ses apôtres, d’avoir l’opportunité d’annoncer la Nouvelle Alliance. Prêchant la bonne nouvelle du royaume. L’évangile veut dire "bonne nouvelle". Il annonçait la bonne nouvelle de la venue rapide du royaume du Messie, depuis longtemps attendu. A ce moment, cependant, il ne se proclamait pas le Messie. Guérissant toute maladie. Il compatissait avec toutes les afflictions humaines et guérissait le corps dans le dessein de pouvoir guérir l’âme.
23-25 Partout où Christ est allé, il a confirmé sa mission divine par des miracles, qui étaient les emblèmes du pouvoir de la guérison de sa doctrine, et des influences de l’Esprit qui l’accompagnait. Si nous ne trouvons pas toujours la guérison miraculeuse du Sauveur dans nos corps, mais si nous sommes guéris par la médecine, la louange en revient également à Christ. Il guérissait toute maladie ou infirmité ; nulle n’était mauvaise ; nulle n’était trop délicate, car Christ guérissait avec une parole. Trois maladies sont nommées : la paralysie, qui est la plus grande faiblesse du corps ; l’aliénation mentale, qui est la plus grande maladie de l’esprit ; et la possession du diable, qui est la plus grande misère et calamité de tout ; cependant Christ a tout guéri, et en guérissant ainsi des maladies corporelles, il a montré que sa grande mission dans le monde était de guérir les maladies spirituelles. Le péché est la maladie, l’infirmité, et le tourment de l’âme : Christ est venu pour chasser le péché, et ainsi guérir l’âme.
Proverbe 20 : 1
1 Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses ; Quiconque en fait excès n’est pas sage.
1 Il paraît difficile de croire que l’homme aux plus grandes capacités, aussi bien que l’ignorant, puissent se rendre eux-mêmes insensés et fous, simplement pour le goût ou l’excitation produite par des liqueurs fortes.
1 Corinthiens 6 : 12-13
12 Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.
13 Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; et Dieu détruira l’un comme les autres. Mais le corps n’est pas pour l’impudicité. Il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.
12 Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile. Paul a dit qu’un chrétien peut user de liberté pour des choses indifférentes. Certains en ont conclu qu’ils recevraient de l’indulgence, comme le prétendaient les Epicuriens. C’est pour cela que Paul dit que "tout n’est pas utile" pour le chrétien, et l’homme libre, mais appartenant à Christ, ne doit pas se retrouver sous le pouvoir d’un quelconque appétit, et "ne pas se laisser asservir". Celui qui est asservi par quoi que ce soit n’est plus un homme libre, mais un serviteur, le serviteur du péché. Bien que toutes choses soient en notre pouvoir, nous ne devons pas être amenés sous leur pouvoir.
13 Les aliments sont pour le ventre, etc. Une certaine indulgence existait pour certains excès, car l’estomac et la nourriture étaient faits l’un pour l’autre. Mais ils sont tous deux périssables. Et donc, si "le ventre est fait pour les aliments," le corps n’est pas pour l’impudicité. Il a été fait dans un but plus noble : pour le Seigneur. Ainsi la sensualité ne peut plus se justifier.
Proverbe 14 : 30
30 Un coeur calme est la vie du corps, Mais l’envie est la carie des os.
30 Un esprit droit, content, et bienveillant, entretient la santé.
Un cœur calme garde celui qui le possède, tandis que l’envie le ronge.